C’est le moment… du moins chez moi, pour admirer les crocus !! (cliquez pour agrandir)
Petite visite sous mes abris, de petits pots en terre, où se réfugient insectes (cloportes) & araignées… Plusieurs petites araignées sauteuses Marpissa muscosa… très fréquentes dans mon jardin ! Une femelle…
Certains créent des abris & des cocons… petite Marpissa…
Joli mâle (gants de boxe) Marpissa !
Très présentes aussi, les araignées citroën (a cause des chevrons qu’elles arborent sur l’abdomen, Anyphaena accentuata. Elles se baladent sur la canopée, en haut des arbres à la belle saison et redescendent pour se protéger quand le froid survient !! Elles squattent plusieurs petits pots en compagnie de cloportes !
Une dernière… manque un peu de netteté, c’est à main levée, sans pied !!
Ils ne sont pas là depuis longtemps… Une bonne semaine !
Pinson du nord (Fringilla montifringilla) plus téméraires que nos coutumiers Pinsons des arbres (Fringilla coelebs) qui restent habituellement au sol et essayent timidement de venir à mes mangeoires tandis que le nordiste, lui, se pose moins de questions !! Mâle superbement coloré ! (c
J’en ai déjà trouvées dans mes bûches (voir CATEGORIE), dans mon jardin arrière… (Brabant – Belgique). Cette fois-ci c’est dans le jardinet avant, dans une vieille poubelle en bois !
Typique avec ses gros pédipalpes dirigés vers l’avant mais pas bien grand (4,5mm) !! (Mais ça manque toujours un peu de netteté… Pffff !)
J’ai retrouvé celle-ci dans ma salle de bain… et d’après la théorie :
» Pattes indistinctement (?) annelées pour Lepthyphantes leprosus contrairement à L. minutus qui sont distinctement annelées ! «
Elles ne sont pas aisée à déterminer… La théorie nous parle d’une bande marginale sombre autour du céphalo pour L. leprosus, ce qui est le cas ici ! On nous parle aussi d’un bande médiane fourchue vers l’avant (un peu enforme de diapason, comme les Linyphia triangularis) mais encore moins flagrant ici … (Pour L. minutus, avec qui on peut confondre, céphalo à bandes sombres et lignes radiales nettes et plus sombres à l’arrière (?)) !! Abdomen ponctué de clair et orné de taches sombres plus ou moins arquées, groupées par paires.
Ici, pour moi, les pattes sont distinctement annelées… donc plutôt L. minutus… malgré le « biotope »
Viennent ensuite les fameuses épines des tibias des pattes IV (et III aussi d’ailleurs!)
Petite balade (décrassage) dans la majestueuse hêtraie cathédrale de la forêt de Soignes… Pourquoi « cathédrale » car les hêtres centenaires ressemblent à des colonnes de cathédrales… ils sont majestueux !! Mais ce j’aime aussi, ce sont les « autres », les « singuliers », ceux qui sortent du lot, du moule… Par exemple celui-ci qui serpente aux pieds des « colonnes » :
Mais c’est élégante araignée, car je n’en n’ai trouvé qu’une, souvent inféodée aux hêtraies, qui m’a aussi intéressé ! La Drapetisca socialis ! Superbe !! (cliquez pour agrandir)
« Emmitouflées » sous mes maisons d’hôtes, je ne les ai pas trop dérangées…
Vous avez une Zygiella, vraisemblablement x-notata (Zygielle-des-fenêtres), une Anyphaena accentuata (araignée-citroën) et une Nuctenea umbratica (Epeire des fissures) qui vous souhaitent un Joyeux Noël ainsi que leur hôte… bien sûr !! (cliquez pour agrandir)
Voici mon objectif pour cette semaine à Pleubian – Bretagne ! Une petite Linyphhiidae – Erigoninae – Halorates reprobus – caractéristique des Erigones, elles n’ont qu’une seule soie sur le tibia des pattes postérieures (pour deux chez les Linyphiidae… Hum faudra que je vérifie ailleurs car on parle habituellement des pattes 1 !). Pas trouvées dans mes guides récents ?
Seul l’obsolète livre de Christian Hubert « Les Araignées » (de 1973 !) les mentionne : « … qui vit au pied des touffes de Fucus dans la zone intercotidale, sur les côtes de la Manche »… acheté dans une bouquinerie et qui m’est toujours bien utile !!
» La laisse de mer est l’accumulation par la mer de débris naturels (coquillages, tests d’oursin, algues arrachées, éponges, os de seiche ou de calmar, œufs d’animaux marins1, mues de crustacés, tubes calcaires de vers marins, méduses échouées, bois mort, etc.) ou d’origine anthropique, drossés à la limite supérieure du flot au gré des vagues, de la houle ou des tempêtes. »
Halorates reprobus (O. Pickard-Cambridge, 1879) Arthropoda, Arachnida, Linyphiidæ Cette araignée halophile a une répartition boréale atteignant sa limite sud de répartition en Bretagne. Elle est uniquement littorale, colonisant divers habitats de la zone de balancement des marées (Duffey, 2005 ; Courtial, 2013). Elle ne semble pas rare sur la côte bretonne du Golfe et dans l’archipel de Chausey, depuis le supralittoral jusqu’à des niveaux bas puisque plusieurs spécimens ont été collectés dans des lithoclases intertidales au niveau des Fucus serratus (Richoux, 1972). Elle a également été collectée dans la zone supralittorale, dans des cordons de galets (Fouillet, 2001), sur des schorres (Chevrier & Pétillon, 2005 ; Pétillon & Brunel, 2007) et dans une laisse de mer (Le Mao, donnée inédite). Excellente description sur le site de Pierre : https://arachno.piwigo.com/index?/category/913-halorates_reprobus
Bon ben faudra attendre que je la trouve cette fameuse araignée semi-marine… et ce n’est pas évident du tout… les premiers jours j’ai eu bon arpenter la laisse de mer et n’ai vu que mouches & insectes sauteurs… pas une seule arachnide !!
Le lien ci-dessous est intéressant (bon ça date de 1968…) :
En attendant, j’ai retrouvé des clichés de 2012, à Roscoff (près de Morlaix), où a déjà été trouvée cette fameuse money-spider… Qui sait, c’est peut-être elle ?
Par contre, aller titiller les fils de l’araignée qui se cache dans le piquet ça elle savait faire… alors je ne sais pas si c’était pour l’embêter ou pour s’en faire une future proie mais elle n’arrêtait pas de tourner autour… et l’autre de mettre de temps en temps, le nez dehors !!
Elle semble plus grosse mais elle est plus ou moins de la même taille…
La voici sous un autre angle… je lui avais jeté une mouche morte…
Outre la Labulla thoracica qui suit dans l’article suivant, j’ai croisé, sur les poteaux indicatifs au carrefours de sentiers, les sempiternelles Drapestisca socialis, habituellement inféodées aux hêtraies… Le forêt de Soignes étant une Hêtraie cathédrale !
Voici un couple (cliquez)
Le mâle au-dessus…
Et la femelle… (sans gants de boxe)
Une autre… malines, elle se cachent souvent dans les rainures des piquets… faut avoir l’oeil !!
Je rencontre assez souvent la suivante… Une Thomisidae, une araignée-crabe, ici un juvénile, minuscule… Je l’avais prise au départ pour un Ozyptila mais après vérification, ce serait un Xysticus sp. en pleine prédation !! (cliquez)
Outre les dessins de l’abdomen, que l’on ne voit pas bien ici, il y a aussi, pour différencier Ozyptila de Xysticus, le nombre d’épines aux métatarses et tarse 1… ça m’a fait douter !!
Ce que j’utilise aussi pour les différencier, c’est l’écartement des yeux arrières, comme ici
Mais je n’ai pas pensé me focaliser dessus !! Ce mauvais cliché me parle quand même… Xysticus (et merci à Pierre, dans le forum D’arachnophobe à arachnophile sur Facebook qui m’a remis dans le droit chemin !!)
Voilà… C’est tout pour ce 25 septembre… Jusqu’aux prochains !!
Sans les araignées la vie sur terre serait impossible !