Comme quoi, parfois, la persévérance paie !! (03.2014)
Je vais rendre visite, chaque jour, aux araignées crabes (dans ce cas-ci Misumena Vatia), blotties et à l’affût dans les dernières fleurs de mon jardin…
Craintives, et, contrairement à ce que je pensais, douées d’une bonne vue, je n’ai jamais le temps que de prendre qu’un cliché avant qu’elles s’enfuient !
Aujourd’hui, 4 septembre, j’en repère une (vraisemblablement celle photographiée un peu plus bas dans mon blog…) qui se balance au bout de son fil de soie… ni une, ni deux, je « mitraille »… la première étant un « fromage blanc »… on dirait une sculpture… j’ai modifié (un peu trop) l’exposition ce qui rend le reste un peu sous-ex… Je ne reste qu’un amateur en photo mais le moment était précieux… et qui plus est, cette araignée est tellement petite, quelques millimètres, je ne me suis pas rendu compte, en direct, de ce qui se passait…
Et voici la « vedette »…

Voici… le « fromage blanc »…

et puis les sous-ex… (floues )





« L’araignée comme tous les autres êtres de cette planète, voit sa taille augmenter avec le temps, même les plus gros spécimens avaient à leur naissance une taille minuscule.
Cependant chez les arthropodes comme le squelette est constitué par une enveloppe externe qui elle ne grossit pas contrairement à ce qu’il renferme, cette carapace devient très vite un vêtement trop étroit pour l’araignée. C’est à ce moment qu’elle doit muer.
Le nombre de mue dans la vie de l’araignée varie selon les espèces, la longévité et le sexe qui lui est étroitement lié, les mâles vivant en général moins longtemps que les femelles. Cependant toutes les araignées doivent exécuter cette tâche de nombreuses fois dans leurs vies et ce, dès leurs premiers jours.
L’araignée sous son embarrassant corset va se fabriquer une peau souple recouvrant la totalité de son corps comme une combinaison que l’on appelle une cuticule.
Quand elle est prête elle fait alors sauter le dessus de son céphalothorax et commence à s’extirper lentement de sa carapace en dégageant ses pattes de concert. Après ce périlleux exercice délaissant sa vieille armure vide (exuvie), l’araignée se repose dans son pyjama très souple, ses chairs n’étant plus soumises à la compression exercée par son squelette externe, l’araignée voit sa taille sensiblement augmenter. Puis très vite l’air durci le souple habit le transformant en une nouvelle carapace. »
(« la mue des araignées n’a été ainsi observée dans toute sa durée que grâce à des spécimens en captivité. » je suis donc plutôt fier de cette « capture » en direct…ndlr)
tiré du site : http://www.chez.com/tegenarius/mue.htm