Araignées du w-e…

Petite balade dans cette magnfique forêt de Soignes (une hêtraie de 4.383 ha… rien que ça…)

  

J’ai commencé par les araignées de sol… trouvées sous des bûches fraîchement coupées…

  

  

 

 

 

 

 

Quelques araignées loups… elles couraient partout à chaque pas…

 

 

 

 

 

 

 

mais toutes petites, 4mm de corps…

 

 

 

 

 

 

 

 

Lycosidae donc, vraisemblablement Pardosa sp.

(peut-être P. amentata me dit Koen Van Keer…)

 

La suivante, toujours Lycosidae (araignée loup), est d’une autre espèce… (peut-être Pardosa du groupe lugubris mais ???)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je demanderai son identification à Koen Van Keer (ARABEL)

 

et idem pour la suivante, trouvée au même endroit…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’y vois plutôt une Agelenidae mais bon… j’suis pas spécialiste !!

 

 

 

Voilà pour les araignées de sol… je continuerai un autre jour avec les élégantes Drapetisca, qui sont toujours au rendez-vous !!

 

   

 

 

Fasciès d’Epeires… Araignées

Bon, pas très originales, mais les Epeires des jardins (porte-croix, diadème…) pullulent pour le moment dans mon jardin…

Sur leur toile, très efficaces, elles luttent contre la prolifération des insectes… … bon, il y a malheureusement quelques abeilles qui y passent aussi, mais elles restent des plus utiles…

 

 

 

 

 

 

Elles enduisent leur proie d’un suc digestif qui la transforme en bouillie… On appelle ça la digestion externe…

 

 

Difficile contre-jour pour la suivante (surtout avec un petit APN)

 

 

 

 

 

 

Pas mal de Metellina d’automne aussi (Metellina segmentata) aux mêmes endroits que les Epeires…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’insecte suivant, que je ne connais pas, semble être un nécrophage… et profite d’une proie abandonnée… à moins qu’elle en soit le prédateur ??

 

 

 

 

 

 

Rencontres du jour – Araignées – Epeires

Dans un petit parc, à Bruxelles, je suis resté quelques minutes à observer une Epeire diadème qui essayait de retirer une feuille collée à sa toile… Elle y parvenait presque puis le vent la recollait à chaque fois…

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour finir, j’ai eu un peu pitié d’elle et ai retiré la feuille… Elle m’a semblé soulagée…

 

 

Quelques arbustes plus loin, c’est fou ce qu’il y a d’Araneus diadematus (Epeire diadème, porte-croix, des jardins… c’est selon) pour le moment, d’autres mémères étaient stoïques sur leur toile.

 

La variation de la couleur de leur « robe » ou « livrée » est impressionante… il y en a des sombres, des brunes, rousses, beiges etc…

Outre celle ci-dessus, en voici deux autres du même coin…

 

 

 

 

 

 

En Belgique, pas trop de problème pour reconnaître les Epeires diadème mais en France, plutôt dans le sud, ils ont aussi Araneus pallidus … Outre des tubercules, une vue ventrale peut aussi les différencer, et plus particulièrement le « scape »… (extériorisation de l’appareil génital de la femelle)

 

 

Voici celui de la rousse ci-dessus…

 

 

 

 

 

 

 

 

Araignée loup ! Pardosa – Lycosidae

Quand je tonds mon gazon, depuis que je m’intéresse aux araignées, j’essaye toujours de regarder devant ma tondeuse si je ne vois rien courir…

 

J’ai donc sauvé celle-ci ce soir…

Une araignée loup, une femelle Pardosa sp. (royalement 4,5mm)…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Allez… une petite dernière…

On peut dire qu’elle a eu chaud celle-là !!

 

 

 

 

Ah! Enfin… Pentax Optio W60 – Araignées…

Comme mon photographe n’a toujours pas de nouvelle pour la réparation de mon Canon, il m’a proposé , en attendant, un petit APN PENTAX Optio W60…

  

« Qu’a-t-il de particulier lui demandais-je… »

 

« il est waterproof 100% me répond-t-il !! « 

 

ça me fait une belle jambe pour mes macros d’araignées ça !! …

 

« T’en fais pas, dit-il, il prend en macro à 1cm… »

 

Ah ! juste ce qu’il fallait me dire…  

 

J’ai donc remisé mon vieux Nikon coolpix  et commence à analyser ce nouveau matos…

 

Pas mal, pas mal… Voici mes premiers clichés

 

Je repère un mâle et une femelle en approche… persuadé que c’etait la même espèce… comme ça, à l’oeil… mais ce n’était pas le cas au « développement »…

 

La femelle… Une Metellina (vraisemblablement segmentata)…

 

 

 

 

 

et ce que je croyais être le courtisant… un mâle… Epeire diadème (Araneus diadematus)…

 

 

 

 

 

Comique quand même car elles semblaient jouer au chat et à la souris…

 

Enfin, un peu plus loin, une juvénile Neriene (vraisemblablement montana), à l’envers sous sa toile, faisait les 400 pas !!

 

 

 

 

Ah ! ça fait de bien de retrouver des photos dignes de ce blog… …

 

Je vais donc voir ce que ce Pentax Optio W60 a dans le ventre…

 

100.000 visites… Merci !

Grand merci à vous toutes (eh ! oui, il y en plus qu’on ne croit… ) et à vous tous…

  

Ca n’arrête pas de flotter chez nous… donc pas grand chose à vous proposer de neuf pour ce centenaire… qui plus est avec mon vieux Nikon avec lequel je dois multiplier les prises pour avoir quelque chose de présentable… mais rien n’est perdu, mon photographe m’a proposé, en attendant le retour de mon Canon (en réparation) un autre APN « assez efficace en macro » m’a-t-il dit… Je suis curieux… Vivement lundi…

  

Donc je n’ai que sous la main les petites araignées qui rentrent, peut-être pour se protéger… et plus particulièrement les mâles Epeires diadèmes (Araneus diadematus), qui une fois adultes, quittent leur toile définitivement à la recherche des phéromones des femelles… ils ne se nourrissent donc plus et ne cherchent qu’à se reproduire avant soit de mourir de faim et d’épuisement soit se servir de repas à sa belle… vous parlez d’un programme !!

 

Le héro du jour, avec ses ‘gants de boxe »…

 

 

 

 

 

 

et en souvenir de la belle époque de mon petit Nikon coolpix, une belle photo de 2006… Une Metellina sur sa toile…

 

 

 

 

 

Coelotes suite… Araignées

 

 

On voit bien ici les chélicères proéminentes, qui est un critère pour différencier les Coelotes des Amaurobius… (En effet, il n’est pas simple, comme ça, de pouvoir différencier ces deux genres d’araignées…) 

 

 

Pous les puristes, une discution très didactique s’est déroulée sur ce forum à ce propos :

 

http://www.insecte.org/forum/1-vt33251.html?postdays=0&postorder=asc&start=0

 

 

Bref, pas satisfait de mes photos de mon vieux Nikon coolpix, un peu sous-ex, j’ai refermé le bocal (aéré…) jusqu’au lendemain… je me suis dit : ben puisque qu’elles étaient ensembles sous toile, et passerons bien la nuit ensembles dans le bocal…

et le lendemain matin… … Aie !!

 

Qui avait fait les frais ??

 

 

Eh! ben… une fois n’est pas coutume… c’est le mâle qui a bouffé la femelle… il n’a apparemment pas apprécié cette promiscuité alors qu’ils étaient tous deux sous la même toile… ? Comme quoi, il faut toujours séparer deux araignées…  

Comme beaucoup ont des difficultés pour différencier les Coelotes des Amaurobius, je vous ai fait un petit comparatif !!  

 

 

Puisque j’ai un mâle Coelotes, je vous colle les têtes d’une Coelotes, d’un Amaurobius similis/fenestralis et d’un Amaurobius ferox… (tous trouvé soit dans mon jardin, soit le soir sur ma façade…)

Le Coelotes… vraisemblablement terrestris d’après Koen Van Keer, arachnologue d’ARABEL… que j’avais interrogé sur l’espèce de ces Coleotes :

Citation:

Oui, l’apophyse sur la patella des palpes la distingue de Eurocoelotes inermis, qui est la seule espèce additionnelle de Coelotes sensu lato en Belgique, donc pour le mâle pas de doute (et la femelle est donc très probablement de la même espèce.

Le mâle Coelotes…

 

 

 

 

On remarque, ce que Koen nous m’avait déjà écrit, à savoir que les chélicères des Coelotes sont plus proéminentes… en regardant les photos des deux genres, je trouve que c’est un bon critère… c’est vrai aussi que le céphalo est plus large… mais encore une fois, faut les deux spécimens devant soi pour le remarquer…

Alors Amaurobius similis/fenestralis… un minois plus étroit…

 

 

 

Pour l’Amaurobius ferox, les pédi sont plus à maturité… deux petites taches blanches caractéristiques…

 

On remarque aussi que les chélicères sont moins rebondies, moins massives…

 

 

Voilà de quoi vous permettre de différencier ces bestioles… Voici quelques autres photos du mâle Coelotes restant !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Araignées du jour…

Comme j’ai dû couper une grosse clématite qui menaçait de tomber (pffff… quel boulot !!) j’ai rencontré pas mal de Clubiona… plutôt compliqué de les mettre dans un bocal car elles ont des « scopula » au bout des pattes (des milliers de petits poils qui génèrent de l’électricité statique…) ce qui leur permettent de grimper sur tout support et de précipiter dehors… pas évident non plus de les prendre en photo pour la même raison…

 

Une femelle Clubiona…

 

 

 

 

 

 

Une belle femelle Segestria bavarica (11mm de corps) typique avec ses trois premières paires de pattes dirigées vers l’avant…

 

 

 

 

 

et un couple de Coelotes… mais j’essayerai de faire des photos un peu plus claires…

 

 

 

 

 

femelle…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et un petit coup d’oeil chez mes araignées crabes… toujours aussi « efficaces »…

 

 

 

 

 

 

 

avec son fil de sécurité qui la relie à une autre fleur à près de 2m plus loin…

 

 

 

 

 

 

Araignée crabe – Misumena vatia

Ben oui… puisque je les ai sous la main, dans mon jardin, je vais encore vous seriner pendant quelques temps avec ces Thomisidae…

 

Misumena vatia… jolie araignée crabe…

 

Voici un lien intéressant : http://www.european-arachnology.org/esy06/francais.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

Content de mon vieux coolpix Nikon…

 

A chaque jour suffit sa proie – Araignée

A mon retour du bureau un petit coucou à mes araignées crabes du jardin… toujours aussi méfiantes…

  

Quand elles ont une proie, elles sont plus facilement repérables… et encore… celle-ci me voyant arriver s’est réfugiée sous un pétale…