
Araignées de sol, les Lycosidae sont habituellement très nombreuses mais paradoxalement, je n’en n’ai pas trouvé des masses…
Néanmoins j’ai trouvé une belle femelle avec sa marmaille sur le dos !!
Un Philodromus sp. mâle (et un peu éclopé…) se baladait dans les arbustes d’un jardinet… (5mm de corps…)
Alors la suivante, je ne la connaissais pas… L’Aulonia albimana… le biotope, un cordon dunaire…
Après l’avoir trouvée un peu au hasard, lors d’une promenade, j’y suis retourné le lendemain et ai scruté le sol pendant, montre en main, 3/4 d’heure sans en retrouver… …comme quoi !!
Mais elle est bien jolie et très caractéristique… « Une seule espèce en Europe, dont l’aspect est si caractéristique que même les immatures sont identifiables. Elle construit au niveau du sol un petit abri de soie avec une légère toile autour de l’ouverture. On peut aussi voir l’araignée courant au soleil » (Guide des araignées de France et d’Europes de Mickael J. Roberts – delachaux et niestlé… que je vous recommande… il l’ont réédité en février 09)
3 à 3,5mm pour les mâles… Pas de quoi effrayer le peuple…
Pour les puristes… « les pattela blanches (des pédipalpes) contrastent fortement avec les tibias et les tarses noirs, et avec le fémur noir de la première paire de patte » et effectivement, cette tache blanche saute aux yeux directement !!
Ca fait un moment que j’y pense…
De départager, photo à l’appui, deux appareils numériques dont j’ai l’usage pour le moment… des bridges… un Nikon coolpix P90 et un Canon Powershot SX10 IS…
ils ont, pour moi, chacun des qualités (et défauts…) propres…
J’avais un préjugé favorable pour le Canon, que je connais maintenent depuis quelques temps et défavorable pour le Nikon en rapport avec ce qui est écrit sur la Toile !
J’ai mieux en main le Nikon (mais c’est peut-être personnel ça) qui est plus léger et et les commandes sont mieux localisées… je veux dire par là que sur le Canon, il y a des boutons un peu partout et qu’en le manipulant, on fini toujours par pousser sur l’un ou sur l’autre… embêtant !!
Comme je m’intéresse essentiellement aux gros-plans, tous les deux prennent à 1 cm, le zoom Nikon permet de prendre d’un peu plus loin… Pour les gros-plans, on ne peut pas utiliser pas le zoom avec le Canon et il faut se poster jusqu’à 1cm (voire moins) de la bestiole… pas toujours évident !
L’écran du Canon est complètement amovible… un grand plus pour les gros-plans… l’écran du Nikon n’est amovible que verticalement (c’est déjà pas mal !)
Piles pour le Canon (pratique à l’étranger ou si on a oublié son chargeur), batterie pour Nikon… plus d’autonomie (quoique je ne les pas testés) mais il suffit d’avoir une deuxième batterie… (pas donnée !)
Bref, il y aurait encore pleins d’autres points à comparer mais j’en suis là pour le moment…
il y a bien un site qui les compare www.lesnumeriques.com mais je restais sur ma faim pour les photos comparatives…
Alors voici les miennes, prisent ce jour, sur de toutes petites araignées, donc dans les mêmes conditions pour les deux appareils…
Sur une Zilla diodia…
CANON SX10 IS
NIKON P90
Hum… j’avais un préjugé favorable pour le Canon mais je trouve que le Nikon tient drôlement bien la route aussi, non ?
il est vrai aussi que je prends mes photos à main levée… donc ce n’est jamais à la même distance…
Un autre exemple avec une Metellina sp.
NIKON P90
CANON SX10 IS
Je vous laisse juge…
De retour d’une quinzaine dans la côte des légendes, le pays Pagan et du Léon… Tout un programme !
Superbe Bretagne… pays d’atmosphère…
Pays évangélisé par les moines irlandais… il y a des croix partout…
Sur les menhirs… (Brignogan)
Dans la lande… (chapelle Saint Samson)
et bien entendu dans les villages…
Au Croazou…
Des rochers avec des gueules…
Clin d’oeil… « Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes… »
et des couchers de soleil époustouflants, fulgurants…
Des abers (où la mer rentre dans les terres) et où se cachaient les navires des pirates, des corsaires…
(aber Wrach… 32km)
et le prince de Bretagne, bien sûr… !!
Je reviendrai aux arachnides dans le prochain post… … et déposerai d’autres photos de Bretagne (fleurs, mer…) prochainement dans un de mes autres blog !!
J’explique le contexte dans le post précédent…
On a coutume de grouper ce genre d’araignée en Tegenaria atrica-saeva-duellica (indiscernables sur photos…) pour éviter un Tegenaria sp. qui nous laisse sur notre faim…
Comme je ne l’ai pas attrapée, je n’en n’ai pas la taille exacte et les plans ne sont pas des meilleurs…
Belle hôtesse quand même, n’est-ce pas ?
Ben oui… toute bonne chose à une fin !!
Enfin, bien content aussi de retrouver mes pénates…
Vous faudra un peu de patience pour les photos… qui ne sont pas extraordinaires… mais bon, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a hein !!
Que dire en préambule… que je n’en n’ai pas vu des masses mais qu’elles m’ont accompagnées tout au long de mon séjour breton et autre…
Dès mon arrivée, lors de la présentation de la petite maison que j’avais louée à Kerlouan (nord de Brest, ouest de Roscoff… dans la « côte des légendes », le pays Pagan…) en ouvrant la porte fenêtre de la chambre, une « belle » tégénaire se baladait, à l’extérieur, en plein après midi, au soleil, pour aller rejoindre sa cache… fallait le faire quand même… elle aurait voulu me saluer qu’elle n’aurait pas fait autrement… … ce n’est pas si fréquent qu’une grosse Tégénaire se balade en pleine journée, à découvert…je ne l’ai d’ailleurs plus vu pendant tout mon séjour !! (je déposerai son portrait plus tard…)
Au petit déjeuner, souvent de toutes petites « money spider » (Linyphiidae) ou de petites sauteuses venaient nous dire bonjour… mais encore un fois, trop petites pour mon appareil ces Linyphiidae… et ce n’est pas faute d’avoir essayé !!
Plus cocasse… même au restaurant, à l’intérieur (?), que ce soit en Bretagne ou dans la forêt d’Orléans, de toutes petites « money spider » s’invitaient à notre table… là non plus plus j’allais pas sortir mon matériel pour les flasher… vous imaginez déjà le tableau… …
J’ose à peine dire qu’hier après-midi encore, dans le parking du gîte d’étape en forêt d’Orléans, un Philodromus sp. squatait la portière de ma voiture… et la veille, une copine Marpissa muscosa (araignée sauteuse) m’a fait un clin d’oeil sur une chaise où j’allais m’asseoir…
Bref, je n’ai pas eu à me plaindre… Par contre, j’ai trouvé un jour, sur un zone herbée des dunes, une Aulonia albimana (que je ne connaissais pas…) et suis retourné le lendemain pour inspecter le coin et j’ai scruté pendant 3/4 d’heure (montre en main) une bonne centaines de mètres sans repérer une seule arachnide… comme quoi !!
Voilà, il est 01h30… après 500 bornes et la tonte de mon gazon au retour, je m’en vais dans les bras de Morphée… … Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Sur le chemin (buissonnier…) du retour de Bretagne, j’ai fait une halte dans une maison d’hôtes dans la forêt d’Orléans…
Cette jolie petite Saltique m’a souhaité la bienvenue…
Koen Van Keer me souffle son identification : Evarcha arcuata
(Merci Koen)
Je reprendrai la narration de mes rencontres Bretonnes la semaine prochaine…
Voilà… je vous laisse avec mes « copines » pendant une quinzaine car je vais voir les bretonnes… … et j’espère vous ramener quelques clichés !!
Richard qui s’en va en Bretagne
Un papillon, de bonne taille, s’est empêtré sur une toile d’une petite Tégénaire… (enfin, « petite »… elle sont toujours trop grosses pour certains(es) …)
Ni une, ni deux, la Tégénaire, qui a capté les vibrations de la proie, sort de son repaire et se précipite vers l’intru…
Elle tourne un peu autour car la proie est de taille… !!
Puis se décide à sauter dessus… (désolé pour le flou mais c’était du « live »)
Mais c’était un bon jour pour le puissant papillon… il se dégagea, fit un trou dans la toile et s’échappa… … et la Tégénaire réintégra sa « chaussette », bredouille, avec du boulot en perspective pour réparer sa toile !!
Typique, au moindre rayon de soleil, les araignées loups, ici une Pardosa amentata, se précipitent sur les feuilles de la végétation basse pour prendre un bain de soleil…
Celle-ci, a préféré une petite table de jardin, bien ensoleillée, pour faire chauffer son cocon qu’elle tient dans ses filières et qu’elle traîne partout… un fois nés, ses petits sauteront sur son abdomen où il resteront encore quelques semaines…