J’aime bien cette toute petite araignée, inoffensive pour nous, dont la couleur suit les teintes de saisons…
Verte au pintemps/été pour se confondre aux feuilles, elle prend leur couleur rouille en automne/hiver…
Hum… pas tout a fait exact…
Voici le cycle de l’araignée-courge, de l’Epeire concombre (Araniella) …
La femelle (verte) pond en août 150 oeufs puis meurt… Peu après naissent les bébés qui eux sont de couleur brique, couleur des feuilles d’automne… En hiver, la couleur passera au brun sale et au printemps, après son premier repas, celle qu’on appelle aussi l’Epeire concombre, prendra la couleur vert pistache des jeunes feuilles (La Hulotte n°73)
Printemps/été (femelle)
Mâle
En autome/hiver…
Parasitée…
et en transition… (photo d’hier…)


Pour répondre au commentaire de Renaud à propos de l’homocromie, c’est un vaste débat !!
Il y a l’homochromie fixe et l’homochromie adaptive…
Où ranger les Araniella (araignées-courges/Epeire concombre)…?
Fixe : Les araignées ne changent pas de couleur mais choisissent un environnement immédiat de même ton qu’elles et où elles passent inaperçues (Micrommata, Dyctina…)
Adaptive : L’araignée change de couleur suivant le substrat sur lequel il se trouve… chez nous deux exemples seulement, de la famille des Thomisidae (araignée-crabe) Misumena et Thomisus mais cela ne se limite qu’à deux couleurs : le blanc et le jaune… (Les Araignées – Michel Hubert)
Reste ensuite le mimétisme…