Araignée de la pleine lune… Une Segestria florentina, caractéristique avec un reflet métallique bleu/vert (irisée de vert) de ses chélicères… bien visibles sur l’écran de mon appareil mais moins sur le résultat des photos… mais je ne désespère pas y arriver ces prochains jours…
Araignée qu’il ne vaut mieux pas manipuler… morsure cuisante… (j’ai jamais essayé…) mais bien entendu utile… Si on lui fout la paix… ce sera réciproque !!
Ah ! Oui… Autre caractéristique des Segestria… elles n’ont que six yeux… mais seule la macro peut en témoigner… et leur trois premières paires de pattes sont toujours dirigées vers l’avant, à la sortie de leur abri tubulaire…
Les femelles n’ont pas d’épigyne… après la ponte, à la naissances des jeunes, elle reste près d’eux jusqu’à leur dispersion. Quand elle meurt, ses petits la dévorent… (dixit le Guide des Araignées de France et d’Europe de M.J.Roberts)
Toute petite (1 ou 2 mm) cette Theridiidae, qui répond au doux nom de Sardinidion blackwali (anciennement Theridion blackwalli dixit Koen que je remercie pour l’identification) a attiré mon regard car elle se trouve à quelques centimètres d’une autre araignée, une Steatoda triangularis… étonnant que la Steatoda ne réagisse pas !!
La photo suivante vous situe la différence de gabarit…
Moins « glamour » que les petites Saltiques, ce mâle Clubiona caerulescensn’en n’a pas moins sa petite histoire…
Un jour de vent (normal sur Ré…) j’allais ouvrir le coffre de ma voiture quand une petite araignée (7,5mm de corps, sans les pattes) arriva de je ne sais où et se posa sur ma voiture.
Je lui ai donc pris le portrait (avant de la relacher, bien sûr…)
Voici, pour les puristes le pédipalpe, typique, qui a permis à Koen Van Keer de me l’identifier en Clubiona caerulescens
J’ai été un peu embêté pour celle ci-dessous… Une jolie petite araignée-sauteuse (Salticidae) que j’avais capturée pour lui tirer le portrait…
Malheureusement, en la replaçant à l’endroit où je l’avais prélévée, elle s’embobina dans des fils… et je vis arriver une Steatoda (je crois…) qui tenta de lui sauter dessus… j’étais persuadé qu’elle l’avais mordue et je ne donnais pas cher de la peau de la Saltique… La « Steatoda » faisait des aller-retour et tournait autour de l’araignée-sauteuse qui tressaillait de temps à autre…
Les crocs bien ouverts…
Comme j’étais responsable de cette situation, j’ai pris la décision d’intervenir… et ai retiré la Saltique de la toile de la Steatoda… elle ne me sembla pas en pleine forme… l’autre avait dû sans doute la mordre…
Je la vis se traîner, les pattes arrières enkylosées et se réfugier dans une fissure…
… Le lendemain matin, je l’ai retrouvée en pleine forme en train de déguster je-ne-sais-quoi… Ouf… me dis-je, rassuré !!
Ben j’aurais pu plus mal tomber comme araignée de bienvenue… C’est habituellement desTégénaires que je trouve en premier…
Cette jolie araignée de la famille Heteropodidae… une Micrommata (vraisemblablement virescens) s’était invitée à l’intérieur de la maison que nous avons loué à l’île de Ré…
Pour les puristes, voici le pédipalpe (le gant de boxe…) de ce beau mâle…
Pour me changer de mon jardin, un petit tour en forêt…
Aah ! Que la forêt est belle…
Pour contraster avec ce vert tendre, un joli mâle Nigma flavescens (merci Koen…)… Je connaissais les Nigma walkenaeri qui sont, elles, toutes vertes… On aime les couleurs dans cette famille !!
Voici la walkenaeri verte pour info… Nigma walkenaeri
et voici pour être complet, le stade jaune de la Nigma flavescens
Sans les araignées la vie sur terre serait impossible !