ça ne s’invente pas… L’araignée de la Route du Rhum !

J’aurais pu l’appeler aussi l’araignée de Saint-Malo…

Gentillement atablé à la terrasse d’un salon de thé (Bergamote pour celles et ceux qui connaissent… intramuros de Saint-Malo et c’est en plus le thé que je préfère, l’Earl Grey !)… vla qu’une minuscule araignée  « atterri » sur ma sous-tasse… réflexe d’arachnophile, j’ai toujours un petit pot avec moi… et zou ! pour une scéance de photos !

Je ne m’imaginais pas alors que cette arachnide me ferait un joli clin d’oeil pour ma présence à ce grand évènement marin…

A quoi donc pourrait ressembler l’araignée de la Route du Rhum ?

A une bouteille de rhum pardi !

Incroyable mais vrai… c’est effectivement celle que l’on appelle Mangora acalypha et en language vernaculaire, populaire « petite bouteille » à cause du flacon qu’elle arborre sur son abdomen !!

Bref, j’ai apprécié !!… La voici

 

 

On ne voit pas trop bien la bouteille mais elle est très connue des amatrices(teurs) d’arachnides… En voici une autre, copiée de mon blog

 

Mangora acalypha dite « petite bouteille »

 

 

Et en plus, ça ressemble réellement à une bouteille de rhum !!

Joli clin d’oeil, non ?

Je déposerai plus tard quelques photos de la Route du Rhum…

 

Passage du second et troisième au large de la pointe de la Varde (à Saint-Malo), après une quinzaine de minutes du départ…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’y étais… (mais ce n’est pas moi en vert… :-)))…)

 

 

 

 

 

 

 

Les suivants…

 

 

Tégénaire du groupe atrica…

Un petit modèle…  Elle s’était réfugiée dans le chambranle d’une fenêtre… et comme on déménageait juste cette maison, je l’ai mise en sécurité…

Tegenaria groupe atrica (atrica – saeva – duellica)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sa « robe »…

 

 

 

 

 

Encore une fois… C’est une araignée « cool » qui ne cherche jamais à mordre… L’avoir chez soi est le signe d’une maison « saine »…Très utile, elles nous éliminent quantité d’insectes désagréables… Elles sont un peu les « gardiennes » de nos maisons, les « cerbères » qui empêchent d’autres arachnides de rentrer…

Mais, je vous l’accorde, elles restent impressionnantes… et, sous la pression, j’en mets souvent dehors…

Les copines de la Lathys… Araignées

Voir le post suivant pour le Lathys…

Voici celles qui suattaient, comme elle, mon bouquet d’hortensia…

Une juvénile Marpissa muscosa… toute petite !!

 

 

 

 

 

 

 Une autre juvénile, Anyphaena accentuata, bien turbulente aussi…

 

 

 

 

 

 

On devine ses « chevrons »… (araignée-citroën)

 

 

 

 

 

Lathys humilis – Araignée

J’en avais déjà trouvé une à la sortie de mes sacs de jardinage en 2007 mais l’avais complètement oubliée depuis…

Toute petite, royalement deux millimètres de corps (sans les pattes, bien sûr… parfois moins de 2mm pour les mâles) je l’ai recueillie dans un bouquet d’hortensia de mon jardin… deux autres minuscules araignées juvéniles y avaient aussi élu domicile ou était de passage et se laissèrent descendre du bouquet le long de leur fil de sécurité…

 

 Lathys humilis de la famille des Dictynidae

 

Photo pas évidente à prendre car elle bougeait tout le temps et comme je travaille avec une lentille Raynox…

 

Je continuerai sa description plus tard… car je compte passer le w-e à Saint-Malo pour voir le départ de la Route de Rhum et ça ne s’improvise pas (quoique… je viens juste de le décider :-)))))

 

Lors de l’agrandissement de mes photos, le ou les dessins sur son céphalo-thorax m’avaient intrigués… ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça :

 

 

 

 

« Le céphalo-thorax porte une (?) strie thoracique longitudinale, peu visible du fait de la pilosité » m’avait répondu Aloys Staudt (dont le site http://www.spiderling.de/arages/Fotogalerie/Fotogalerie_f.htm est une référence pour moi)

il ajoutait :  » Les yeux médians antérieurs sont noirs, les autres gris blanchâtres, les pattes ont comme caractéristique de ne porter qu’une seule ou aucune « trichobotrie » (ne me demandez pas ce que c’est, j’en sais rien mais je vais m’informer… :-))…) sur les tarses et d’avoir la 4e paire de pattes munie d’un calamistrum (ah ! ça je sais… c’est un genre de peigne qui sert à peigner la soie pour faire une soie cribellate… typique des araignées dites cribellates, une soie cotonneuse style velcro, très efficace comme piège… je dois avoir une photo de calamistrum d’Amaurobius quelque part mais ici, comme je ne l’avais pas déterminée (éh ! oui, il m’a fallu l’avis de l’arachnologue Koen Van Keer) je n’ai pas su focaliser sur cette partie avant de la relacher (car je me fais un point d’honneur à toujours relacher mes bestioles :-))) … )

Alors : Trichobotries : Longue soie presque verticale d’une patte sortant d’une petite cavité en cupule. Elle détecteles vibrations et les courants de l’air. (Roberts)

Alors pour celles et ceux que ça intéresse, voici les familles (belges) d’araignées cribellates :

Eresidae, Amaurobiidae, Dictynidae, Titanoecidae, Uloboridae er Oecobiidae

 

En Belgique, deux Lathys son recensée : L. humilis et L. stigmatisata…

Lathys humilis est très fréquente sur les arbres et les buissons…

Quelques clichés encore de ma protégée… pas excellents, certes, mais elle était difficile à « fixer »…

 

 

 

 

 

 

 

 Voilà… je metterai plus tard quelques photos de ses copines qui squattaient les mêmes fleurs d’hortensia…

Ca sera peut-être après mon retour de Saint-Malo où d’autres « araignées », de mer celles-là, m’attendent (je parle des voiliers, bien sûr !!)

 

 

Le Stabilimentum…

Dans mon post sur l’Uloborus : http://richardunord6.skynetblogs.be/uloborus/

je fais mention d’un stabilimentum que j’avais déjà rencontré chez les Argiopes…

Dans l’excellent site http://araignees.xooit.fr/t2402-Argiope.htm#p13065 on fait aussi mention de ce fameux stabilimentum…

Voici ce que j’ai trouvé sur le net :

trouvé sur : http://seclin.tourisme.free.fr/Ambre_araignee_toile_Eric_G.pdf

 

 

 

« Ainsi, en étudiant les toiles orbiculaires contemporaines et leurs équivalents archaïques, on peut imaginer que les spires collantes sont devenues une invention additionnelle améliorée à partir de la structure  

originelle. Le piège primitif (= sorte d’appât visuel) est encore utilisé par certaines espèces

contemporaines qui maintiennent un filet rudimentaire entre leurs pattes antérieures pour  

seul outil de chasse et que d’autres auraient réintégré (c’est une théorie) dans la toile  

orbiculaire collante et que l’on désigne, à tord, de stabilimentum (*).  

 

 

(*) Note : Le stabilimentum, composé d’un zigzag important au centre de la toile circulaire, (qui a certainement peu, voir aucun effet

sur la stabilité mécanique de l’ouvrage de soie !) fonctionnerait, selon certains, comme un camouflage. Mais, à rebours, le dispositif pourrait

surtout agir comme un « tractus » sensoriel (ensemble de fibres ou d’organes qui se font suite) pour communiquersupport d’une communication olfactive et même musicale

! Les araignées enveloppent leurs soies de phéromones (odorantes), et, les

argiopes utilisent la vibration des fils de la toile orbiculaire comme les « cordes d’un instrument de musique ». Considérer le piège de soie  

comme un diffuseur d’odeurs grâce auquel on peut jouer une musique sans « fausses notes » (grâce au stabilimentum ?) est assez  

déconcertant…

  

 

Trouvé sur : http://seclin.tourisme.free.fr/Ambre_araignee_toile_Eric_G.pdf

  

  

 Voici « mon » Uloborus » et son stabilimentum…

 

  

 

 

Transparence de Metellina…

Encore beaucoup de Metellina sp. en cette mi-octobre… et même des approches amoureuses !

Ma photo du jour sera une femelle Metellina sp., ensoleillée sur un joli fondu !

 

 

 

 

Tout en pattes…

  

  

 

 

Blog à la une… Chouette !!

Très photogéniques ces araignées-crabe – Xysticus sp.

C’est vrai que ces Xysticus sp. sont plutôt photogéniques… (Thomisidae)

 

Toujours à la sortie de mes sacs de jardinage…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rikiki mimi… Araignée Ballus

Rolala… Elle n’arrêtait pas de bouger celle-là… dur, dur de la flasher correctement, deux clichés plus ou moins réussis sur une dizaine !!

Toute petite cette Ballus chalybeius… 4mm… J’adore ses petites pattes lacées (annelées) de noir, caractéristique de ce genre et espèce (seule espèce en Belgique).

 

 

 

 

 

Je l’ai récupérée à la sortie de mes sacs de jardinage car je ne la vois jamais « in situ »…

Araignées nordistes – Lepthyphantes

Lephtyphantes… Une araignée du nord !

 

Faut bien que l’on se contente de son biotope hein !

J’ai pas mal de Linyphiidae chez moi, de Xphantes comme j’aime les appeler,  dans le jardin et dans la cave…

J’ai toujours rechigné de les « flasher » car leur petite taille (4mm) et la difficulté de les déterminer sur photo suppose l’utilisation d’un bon matos et/ou une dextérité de l’opérateur… Mon mentor, Koen VanKeer m’avisait que même sous une loupe binoculaire, leur détermination n’était pas aisée !

J’avais acheté pour cet usage un Nikon D5000 et un 60mm mais mon manque de connaissance et de pratique (éclairage etc…) m’a fait reprendre mon « vieux » Canon SX10 IS et sa lentille Raynox qui me permettent de flasher de plus loin, sans l’apport d’un éclairage d’appoint… En attendant d’avoir plus de pratique du nouveau matos !

J’ai déjà déblayé un peu le terrain précédemment : voirhttp://richardunord6.skynetblogs.be/lepthyphantes/où pas mal de clefs sont déjà données !

Des photos, des photos me direz-vous…. J 

 

J’ai trouvé deux espèces différentes, près du sol, dans mon jardin…

Koen et moi soupçonnons que ce soit (encore) des Lephtyphantes et plus particulièrement Lephtyphantes leprosus pour la dernière présentée…

Mais le premier tri à faire, c’est de compter le nombre d’épines sur le métatarse I…

Si plus d’une épine = L. nebulosus – L. leprosus – L. minutus ou L. alacris C’est généralement celles que je trouve chez moi…

Si une seule épine, on passe dans le groupe : L.obscursus – tenuis – zimmermanni – cristatus – mengei – flavipes – tenebricola – expunctus

 

Contrôle :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On est donc bien dans ce groupe là…

 

Commençons par Lepthyphants nebulosus… Le Roberts nous indique : « l’abdomen présente une petite macule claire ventrale placée juste avant les filières »

 

J’espérais avec ce cliché l’avoir trouvée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais le Robert parle de macule claire  ventrale et ici c’est dorsale, de plus, la nebolus porterait aussi un dessin de diapason sur le céphalo…  exit nebolus !

 

 

 

Reste donc L. leprosus – L. minutus ou L. alacris (ou une autre Xphantes car il n’y a pas que Lepthyphantes…)

 

Donc pas de diapason et les pattes sont annelées…  

 

Le Roberts nous indique que Lepthyphantes minutus a les pattes nettement annelées… (comme celle ci-dessus mais bon… je dois encore approfondir mes recherches sur les autres Xphantes)

 

Ce dernier détail a son importance car mes autres spécimens n’ont pas (ou moins) de pattes annelées… comme ci-dessous !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’avais aussi fait des macros de l’épigyne de cette femelle…

 

 

   

 

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur base de ces derniers clichés, on penche plus vers Lepthyphantes leprosus

 

J’ai encore quelques clichés des blocs oculaires…