Je vous en ai déjà présenté une colorée :
http://richardunord6.skynetblogs.be/archive/2011/09/23/leptyphantes-minutus-araignee.html
Celle-ci est un exemplaire sombre (dixit Koen Van Keer… que je remercie !)
C’est le genre le plus vaste, avec plus de cinquante espèces en Europe septentrionale… (Guide des araignées de France et d’Europe – Roberts)
La théorie est importante pour savoir dans quel groupe se situe la Lepthyphantes qu’on trouve. Je vous l’ai déjà expliqué ailleurs (voir le tag Lepthyphantes)… tout se joue, et c’est là qu’il faut focaliser, sur les pattes I, et plus précisément sur le métatarse de ces pattes I ( pour rappel, une patte d’araignée se compose d’un fémur, d’un tibia, d’un métatarse et d’un tarse) – Je vous avoue que j’avais complètement zappé cette théorie en prenant mes photos… mais comme je prends toujours beaucoup de photos, je suis arrivé a en trouver quelques-unes de bonnes… Ouf !!
Alors, la théorie :
Métatarse I avec plus d’une épines : L. nebulosus, leprosus, minutus, alacris
Contrôle pour celle ci-dessus :
Métatarse I avec une seule épine : toutes les autres (et je vous renvoie au guide ci-dessus).
Lepthyphantes minutus (famille Linyphiidae) – taille 3mm ( Le guide nous dit : « Malgré son nom, c’est l’un des plus grands Lepthyphantes » (pffff… faudra vraiment que je me penche sur le genre masculin ou féminin des noms d’araignées…)
Pattes nettement annelées… Sur le terrain, on reconnaît le mâle à la loupe grâce à l’épine de la patella du pédipalpe qui est nettement plus épaisse que les épines des pattes (ah ! Ben v’la autre chose… faudra que je vérifie cela aussi sur mes photos )
Habitat : « presque tjrs dans une toile en forme de nappe à la base des arbres » (m’woui… j’en trouve souvent en dehors des toiles… faut dire que je ne fais pas de recherche systématiques)