il y a du mérite à flasher un Philodromus dans la nature… une part de chance aussi !
il porte bien son nom grec… qui veut dire « qui aime courir »… et il n’arrête pas, arpentant tous les buissons… Philodromus dispar…
Juste le temps d’une prise puis zou… !!
il s’en va !!
Pas besoin d’aller bien loin pour en trouver… Il y a une flopées d’Epeires diadèmes qui grandissent… Les Tetragnathes sont déjà à leur apogée !
Femelle
Mâle
Revoici la femelle
Très présentes aussi les Clubiona… sur un noisetier !
et pour terminer la journée, une minuscule Philodromus…
Très présentes pour le moment, j’en ai vu coup sur coup deux dans la soirée ! Pour les différencier… voici :
Comme je vous les ai déjà présentées un peu plus bas dans le blog, les différences entre S. bavarica et S. senoculata se situent au niveau du céphalo-thorax qui est poilu chez bavarica et glabre/lisse chez senoculata, au niveau des dessins de la « robe », donc de l’abdomen, où bavarica (très visible sur ces photos-ci) présente une ligne médiane blanche entre les macules noires et accessoirement, mais là il faut être équipé, sur la présence d’épines ventro-latérales sur le métatarse des pattes I…
Le céphalo poilu !
Un rapide passage sur mes endroits habituels, près de pont de groenendael…
Sous l’auvent d’une petite chapelle… Un petit Theridion sp.
Ensuite, un mâle
Parasteatoda lunata (anciennement Achaeranea) que j’ai déjà vu appelée en language vernaculaire « Theridiidé magnifique » ne fait que 2 à 3mm. Elle est facilement reconnaissable en raison de son abdomen plus haut que long, vu de côté, avec les filières placées sous la face ventrale…
Puis une femelle…
J’ai trouvé aussi beaucoup de Neriene montana (la seule Neriene avec les pattes nettement annelées)… J’ai essayé de leur prendre le portrait de l’épigyne mais le résultat fut trop décevant…
Un beau mâle adulte Tetragnatha sp. était aussi de la partie !
Remarquez les crochets sur ses pédipalpes, crochets qui lui servent à bloquer les chélicères de la femelle pendant l’accouplement… ingénieux !
J’ai aussi essayé de faire des gros plans sur les pédipalpes… tout aussi difficile à départager les espèces qu’avec les épigynes… J’arrive aux limites de mon appareil (et de mes possibilités techniques… mais ça ne me dérange nullement de me contenter d’un sp. )
Quelques superbes Clubiona comta…
Enfin, j’ai trouvé aussi une toute petite araignée-crabe, Thomisidae, un Ozyptila sp.
Peut-être qu’avec la vue suivante, on pourra aller jusqu’à l’espèce ?
J’y verrais bien un Ozyptila praticola…
http://www.eurospiders.com/Ozyptila_praticola.htm
Marpissa muscosa – Salticidae
Elles sont pleines en ce moment…
Des photos parlantes… Araneus diadematus (Epeire
diadème)
Avant de tailler ma haie, j’aime retirer les arachnides qui s’y trouvent… dumoins celles que je vois facilement…
Au pied, j’avais quelques tuiles qui traînaient… je les ai soulevées délicatement et…
Une jolie Coelotes qui protégait son cocon…
J’ai, bien entendu évité de la perturber plus et ai remis le tout à sa place !
Idem pour cet autre Coelotes, aussi avec un cocon (on dirait un gâteau !!) où l’on remarque la forme des oeufs…
Voici la mère…
Un mois plus tard (29.06.2012) j’ai regardé à nouveau… le cocon semble disparu mais la mémère est toujours là, bien vigilante !!
Lors d’une balade en forêt de Soignes, sur une borne à la croisée de chemin… Un Xysticus sp. (Thomisidae) (pas facile à flasher car ils ont une « bonne » vue et vous voient approcher !!
il était en plein repas…
Comme je l’embêtais trop à son goût, il se mis en position de dérouler du fil pour changer de support…
Joli dessin d’abdomen…
L’araignée-loup (Lycosidae), ici une Pardosa (vraisemblablement amentata) se dore au soleil avec son sac à oeufs… pour que ceux-ci arrivent plus vite à maturité !
Araignées de Waterloo et forêt de Soignes 