Dans mon jardin… juste avant la drache qui s’annonce… une jolie Linyphia triangularis !
Un peu plus loin, une Zygielle à sauté sur un moustique… (pas trop net mais j’aime bien sa stature !)
Dans mon jardin… juste avant la drache qui s’annonce… une jolie Linyphia triangularis !
Un peu plus loin, une Zygielle à sauté sur un moustique… (pas trop net mais j’aime bien sa stature !)
Je vous ai déjà présentés un Carabe à reflets d’or, endémique de la forêt de Soignes :
Voici un autre carabe, plus commun, trouvé dans un petit bois à Rhode-Sainte-Génèse… Le carabe vit la nuit et se cache le jour sous des pierres, du bois morts…
Comme je retourne régulièrement les souches pour y trouver les arachnides, je rencontre parfois ces coléoptères…
Celui-ci, très commun, avait de jolis reflets bleutés sur son pourtour dt thorax et des élytres, j’en ai trouvé deux exemplaires…
Je l’ai fait identifier par un spécialiste, André Lequet (http://insectes-net.fr/carabus/carabus4.htm )
« Il s’agit du Carabus (Mesocarabus) problematicus, et en l’occurrence d’un mâle compte tenu de l’élargissement des tarses des pattes antérieures »
Grand merci à lui !
Les Carabes se nourrissent de limaces et contribuent au contrôle des insectes ravageurs…
J’aime beaucoup cette photo prise en contre-jour où les crocs rouges de cette femelle Metellina sont mis en valeur !!
Les mâles Metellina mengei auraient les soies sous le métatarse/tarse des pattes I plus long que Metellina segmentata… Voyons-ça !
Ce que je pense être Metellina mengei… (photo prise fin mars 2012)
Photo prise mis septembre 2012, segmentata ?
Si j’ai l’occasion, je recommencerai…
Le forum http://araignees.xooit.fr/t5063-Individu-1.htm nous donne des échanges intéressants !
Voici un échange de courriel avec l’arachnologue Koen VanKeer :
Question du forum : « Quels seraient, d’après Koen, les bons critères de différenciation ? «
Ma réponse : Ben ça fait quelques années que je tourne autour… pour éviter le « wishfull thinking » si cher à Koen !
Je vous reproduis ci-dessous l’échange que j’au eu avec Koen aujourd’hui :
A propos des deux premières photos de M&G et la prose qui suivait :
Koen : » Tout à fait d’accord avec toi Richard: la bande foncée médiane (interrompue ou pas) n’est pas du tout une caractéristique fiable pour distinguer ces deux espèces (eh oui, je conteste le Roberts . En plus, Roberts parle des femelles tandis qu’ici il s’agit d’un mâle juvénile…
Richard : Bien vu Koen, mais pour « mes » deux femelles, il n’y a pas d’autres critères qui pourraient m’aider à les déterminer ? (nombre d’aiguilles des pattes ?)
Koen : Pas vraiment.
Richard : Tu ne contredis pas vraiment le Roberts car il ajoute “ la description de segmentata n’est pas absolument spécifique et peut aussi s’observer chez M. mengei« …
Koen : C’est vrai. Il n’est pas con, le Roberts
Richard : Penses-tu qu’il soit quand même possible de les différencier sur photo…? et par les mâles ?
Koen : Il y a des exemplaires « à l’extrémité du spectrum habitus », qui sont plus ou moins différentiables sur photo, mais il s’agit donc de caractéristiques relatives (donc en comparaison avec l’autre espèce et difficilement utilisable quand on n’a qu’un exemplaire devant soi ou quand on ne connait pas à fond l’autre espèce). Les poils longs sur le tarsus et métatarsus I & II des mâles adultes de mengei semblent être fiables, mais bon, on peut donc aussi se tromper en déterminant ce que sont des poils ‘longs’ (il s’agit donc aussi d’un caractére relatif).
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Bref, on en revient donc au début de la discution… rien de vraiment fiable donc un cfr mengei/segmentata…
Ceci dit, continuons à flasher les métatarses/tarses des pattes I des mâles rencontrés (je sais, c’est pas facile…) pour pouvoir mettre deux photos l’une à côté de l’autre !!
Quelques clichés d’un couple (et un « cadeau » vu ce 18 septembre, sur ma terrasse !
Le mâle…
La femelle
Le mâle et ses gants de boxe…
La femelle en gros-plan…
J’ai déjà longuement fait le tour de la question :
http://richardunord6.skynetblogs.be/archive/2011/10/06/jolie-metellina-mengei-segmentata.html
http://richardunord6.skynetblogs.be/archive/2010/11/23/de-la-difficulte-a-determiner.html
Le rôle des araignées mâles n’est pas très enviable… La théorie veut qu’une fois adultes, ils ne se nourrissent plus (quoique…) et partent à la recherche de femelles… là, de trois choses l’une, soit il trouve un mâle qui convoite la même femelle et c’est soit un combat d’intimidation, soit un combat à mort, soit il trouve une femelle isolée et là encore le risque de passer « à la casserole » (dans le sens d’être mangé) est possible… soit encore, « tout se passe bien » et il mourra d’épuisement…
Pour les gladiateurs, c’est surtout des mâles Metellina sp.(famille Tetragnthidae) que j’ai vu s’affronter… il ne me semble pas encore avoir vu de mâles Epeires, ou d’une autre espèce s’entre-tuer… enfin, tout cela est une question d’observation et d’être là au bon moment !
Voici donc les protagnonistes… un trio de Metellina sp. sur une feuille d’hortensias
« Bon, les gars, j’vais faire un tour » semble dire la femelle…
Comme, parallèllement, je faisais la cuisson d’un barbecue, je n’ai pas vu le début du combat… lorsque j’y suis retourné, j’ai vu ceci !
Pour les puristes, un gros-plan d’un pédipalpe…
Ben oui, c’est l’époque…
Je vous ai déjà longuement présenté un accouplement de Linyphia (photos rares…), puis d’Epeire diadème…
Aujourd’hui, ce sont des Metellina sp. qui sont en approche… et toujours dans mon petit jardin !
Le couple, sur un hortensias, est encore éloigné… c’est entre deux averses que je prends ces quelques clichés…
La femelle
Le mâle…
Sous ma terrasse, c’est un couple de Tégénaires, Tegenaria parietina, qui roucoulent !
Les Tégénaires, mâle et femelle, partagent facilement leur toile et vivent en bonne entente…
Je vais m’approcher un peu… :-)))
Le repaire…
Remarquez les immenses pattes avants du mâle !
Les pédipalpes (« gants de boxe »)
J’aime bien cette photo… le moment ou la patte du mâle frôle et/ou touche celle de la femelle… Araneus diadematus (Epeire diadème)
C’est l’époque des amours… un couple d’Epeire diadème tente un rappochement…
Ce mâle est un beau spécimen… je les trouve habituellement plus petit mais ici, c’est la femelle qui est plus petite…
La première tentative d’accouplement fut brève… de plus, l’accouplement des Linyphia (voir plus bas dans le blog) avait aussi commencé…
Le beau mâle …
Avec ses « gants de boxe »…
La femelle…
Les mâles se baladent un peu partout…
Voici mes squatteurs(euses) de mes chassis !
J’ai essayé de ne pas trop déranger les Zygielles-des-fenêtres (Zygiella x-notata – famille Araneidae)) présentes dans les coins extérieurs et qui font office de moustiquaires naturels mais ce mâle étant à l’intérieur, je l’ai fait sortir près de ses copines… après une scéance photos, bien sûr, car je ne vois pas souvent les mâles !
Encore un beau mâle à l’intérieur, bien typé mais d’une autre famille, Linyphiidae, une Lepthyphantes sp., je crois !
La suivante se trouvait dans un châssis à 3m de haut… étonnant pour ce type d’araignée !
De la famille Pholcidae, le genre est peut-être Pholcus mais j’ai un doute avec Psilochorus à cause de la teinte et la forme de l’abdomen… jolie femelle portant son cocon dans ses chélicères !
Koen Vankeer me confirme dans mon choix de Psilochorus… :-))
C’est le moment… à vous d’avoir l’oeil et surtout la patience !!
Après avoir repéré un couple d’Epeires diadèmes en pleine approche amoureuse dans un massif d’hortensias et dont j’ai pu prendre quelques clichés, mon regard fut attiré par un autre couple, de Linyphia triangularis, en plein accouplement, à l’envers sous leur toile en nappe !
Alors je vous dis pas… des dizaines de minutes, rivé sur mon pied monopod, plus d’une centaine de clichés dont 52 ont retenus sélectionnés pour leur qualité et leur chronologie…, j’en avais des crampes aux bras, mon flash suivait péniblement la demande et c’est lui qui rythmait les prises de vues… interminable… J’ai dû me résigner à arrêter car le couple n’arrêtait pas, ils s’éloignaient, puis revenaient à la charge… les 52 photos sont chronologiquement une suite exacte !
Je me doute que cette suite de photos sera rébarbative, mais les puristes apprécieront… ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir cela… c’est une chose que les pros des loupes binoculaires, qui passent une par une les bestioles « neutralisées » sous leur microscope, n’ont pas la possibilité de voir en gros plans… C’est la Vie quoi !!
Accrochez-vous… c’est donc une suite logique de mes meilleures photos prisent ce jour !
Les protagonistes… femelle à droite, mâle plus fluet à gauche !
Faut avoir une solide confiance en sa partenaire pour mettre sa tête juste en-dessous de ses chélicères… si elle le décide, gnak en c’en sera fini du mâle… mais cela n’arrivera pas ici !
Le mâle utilise ses pédipalpes comme une pompe aspirante et foulante, ou une pipette, c’est selon… ils aspirent d’abord leur sperme dans les renflements des pédipalpes (qu’on appelle communément « gants de boxe »… c’est souvent ce qui permet de reconnaître un mâle d’une femelle). Le bout de ces pédipalpes fonctionnent comme une clef dans l’épigyne (la serrure) d’une femelle de la même espèce !
On remarquera, à plusieurs reprises, le pédipalpe du mâle gonflé comme un ballon (voir ci-dessus), qui permettra d’inséminer la femelle, via l’embolus, un genre de tuyau qu’il déroule et qu’il insère dans l’épigyne
http://gtaraignees.wordpress.com/tag/pedipalpe/
Elles se séparent enfin, le temps de relaxer un peu mes bras crispés puis… c’est reparti !!
J’ai ensuite abandonné… mais eux avaient loin d’avoir fini… je ne savais pas que le mâle Linyphia triangularis avait tant de tentatives pour s’accoupler…!!
Je suis repassé une demi-heure plus tard, le mâle et la femelle étaient de chaque côté de la toile en nappe… pas de prédation donc ! :-)))