Je viens de recevoir ma nouvelle lentille Raynox DRC-250 (le pas de vis de l’ancienne avait laché)…
Petit passage en forêt… Toujours autant de Collemboles !
« J’ai 6 pattes et une petite fourche sous l ’abdomen pour sauter. Je suis un insecte adulte sans ailes. Mon menu : des champignons (mycéliums et spores), des feuilles mortes. Mes prédateurs attitrés : les araignées et les mille-pattes. Mon nom : le Collembole »
Trouvé sur : http://www.soignes-zonien.net/vue-sur-soignes/automne-hiver-2008
« La furca, appendice fourchu replié sous l’abdomen et retenu par le rétinacle (petit crochet), agit comme un ressort et sert à propulser l’individu dans les airs. La furca permettrait également d’échapper aux prédateurs. Grâce à cet appendice, les collemboles peuvent sauter 50 à 100 fois la longueur de leur corps en hauteur. Malheureusement pour eux, ils n’ont aucun contrôle sur ce mouvement et peuvent atterrir n’importe où; d’ailleurs, ils retomberaient souvent au même endroit. Contrairement aux insectes, la majorité des collemboles n’ont pas de trachée (organe servant à la respiration), ni de tubes de Malpighi (organe servant à l’excrétion). »
Trouvé ici : http://www.exterminateur.com/insectes_collemboles.html

« Les collemboles globulaires ne sont pas des insectes car ils sont aptères (sans ailes) et amétaboles (pas de stade larvaire), ce sont des arthropodes primitifs que l’on a tendance de nos jours à rapprocher des crustacés. Ils sont très utiles dans le processus de décomposition des humus forestiers, en effet leur régime alimentaire est saprophages (végétaux en décomposition). »

Sur Internet :
http://forums.futura-sciences.com/identification-especes-animales-vegetales/157410-identification-insectes.html
« précision : en affirmant que l’ordre des collemboles comptait 1500 espèces connues, je me suis basé sur M. Chinery, « les insectes d’europe », éd. Bordas…
d’autres sources, dont : le site tree of life :
http://www.tolweb.org/Collembola/8202
estiment à 6000 le nombre d’espèces connues dans le monde.
Il est possible que Chinery ne comptait, sans le préciser explicitement, que les espèces européennes.
Les collemboles se nourrissent de déchets végétaux et jouent un rôlel’humus.
Plutôt satisfait du résultat… un « simple Bridge Canon PowerShot SX40HS affublé d’une lentille Raynox DRC-250, le tout sur un monopod et le tout est joué !
Je reproduis ci-dessous un post précédent… dont la question est toujours d’actualité !
Je suis impressionné par la quantité de Collemboles que je trouve sur les panneaux aux carrefours des chemins en forêt de Soignes ce 21.12.2012… des dizaines, voir des centaines… Si quelqu’un(e) peut m’expliquer pourquoi, je suis preneur !!
J’ai reçu une réponse de Marco dans un forum :
« Ben non pas des Insectes …. de la Classe des Enthognatha et Ordre des Collembolla. Très jolis tes copains des Dicyrtomina ornata , poils au … et très jolies couleurs »
http://araignees.xooit.fr/t5253-Collembole-de-Noel.htm#p40454 Merci Marco !
Identification corroborée par « le » spécialiste des collemboles :
Dear Richard,
it is indeed Dicyrtomina ornata. A typical and common winter-active Collembola.
Great series of shots and great blog article!
Kind regards,
Frans
www.collembola.org







Ce 29 décembre 2012, temps très doux, 12°, et les collemboles sont toujours présents en forêt… essentiellement sur ce genre de panneau en bois !







On remarque, sous son abdomen, la fourche qui lui permet de sauter…

Très intéressant site sur les collemboles : http://aramel.free.fr/INSECTES6-1.shtml
Sur le site : http://www.exterminateur.com/insectes_collemboles.html
Biologie et comportement
Les collemboles sont des insectes amétaboles, c’est-à-dire que l’individu qui émerge de l’œuf est semblable à l’adulte, sauf en plus petit et sans système reproducteur mature. Le collembole peut muer quatre ou cinq fois avant d’atteindre la maturité sexuelle. Une fois qu’il a atteint le stade adulte, et contrairement à la plupart des insectes, il continue de muer périodiquement. Chaque mue est précédée d’une période de jeûne intense dans le but de rejeter plus facilement l’ancien tégument. Dans ce groupe, la reproduction est variable. Certaines espèces font des parades sexuelles très élaborées, d’autres se reproduisent par parthénogenèse (clones femelles). Toutefois, en général, le mâle produit un spermatophore (enveloppe contenant les spermatozoïdes) que la femelle introduit dans ses voies génitales. Lors de la ponte, les femelles enrobent parfois leurs œufs d’une substance gluante afin de les protéger contre les conditions environnementales et les prédateurs. Les collemboles ont un cycle de vie très court et peuvent atteindre la maturité sexuelle en moins de trois semaines.
Endroits où on les retrouve
Les collemboles sont présents dans presque tous les habitats, sauf au cœur des lacs et des océans. Ils se retrouvent dans les sols forestiers et agricoles, sous les mousses, les litières de feuilles, les écorces et les pierres, au sommet des arbres, dans la végétation, sur les volcans et les glaciers, dans les cavernes, etc. Certaines espèces vivent en eau salée, d’autres en eau douce. Ils se plaisent dans les milieux où l’humidité est élevée et où la matière organique est abondante. Leur densité peut atteindre 100 000 individus par mètre carré, et jusqu’à 10 millions d’individus par mètre cube. Les collemboles peuvent également se retrouver dans les habitations. Ils préfèrent les endroits humides comme les sous-sols, les cuisines et les salles de bain, ainsi que les constructions récentes où le bois, le plâtre et le ciment sont encore humides. Ils peuvent aussi être présents dans la terre des plantes d’intérieur. Malgré leur grand nombre, les collemboles du Québec ne causent habituellement pas de dommages et sont inoffensifs pour les humains, les plantes et autres animaux. Toutefois, l’espèce Bourletellia hortensis est connue pour ravager les plants de fraisiers et framboisiers. L’épandage d’un insecticide sur les végétaux règle généralement le problème.
Rôle écologique
Le rôle écologique des collemboles s’avère très important, car ce sont eux qui décomposent la matière organique, qui véhiculent les spores de champignons et qui assurent l’équilibre microbien. Mis à part leur rôle écologique, ils représentent une source de nourriture pour divers petits animaux comme les fourmis, les coléoptères, les lézards, les grenouilles, les petits poissons, etc. Ils se nourrissent principalement de champignons, de spores, de matière végétale ou animale en décomposition, de bactéries, de végétaux et de petits invertébrés.
Moyens de contrôle
Vu leur rôle écologique important, il faut s’abstenir de contrôler les populations de collemboles en milieu naturel. Par contre, lorsqu’ils sont présents dans les habitations, il s’agit d’une tout autre situation. Un moyen de contrôle simple et efficace consiste à assécher les pièces trop humides. Il suffit de réparer les fuites d’eau et d’installer un déshumidificateur ou un ventilateur. Il faut également éliminer les moisissures dans la salle de bain, se départir de tout autre objet humide ou comportant des moisissures. Il est aussi conseillé de réduire l’utilisation de paillis autour des fondations de la maison.
Autres faits intéressants
Les collemboles présentent des caractéristiques très primitives et existeraient depuis le Dévonien, soit depuis 400 millions d’années. Les individus de cette période sont identiques à ceux d’aujourd’hui. Ces traits morphologiques ont d’ailleurs motivé les taxonomistes à ne plus les considérer comme des insectes. La classification actuelle dissocie les Entognathes (collemboles, protoures, diploures) des Insectes. Certains taxinomistes les considèrent plus près des crustacés que des insectes.
Par ailleurs, les espèces de collemboles qui vivent dans les milieux secs sont physiquement adaptées à leur habitat. Ces derniers ont souvent le corps recouvert d’écailles ou de soie, ce qui permet de réduire les pertes en eau.
Autre fait intéressant, les collemboles sont souvent utilisés comme diète principale pour nourrir les animaux (grenouilles, lézards, etc.) vivant en terrarium. En raison de leur petite taille et de leur fort pouvoir nutritif, ils constituent un aliment de choix. Ils sont d’ailleurs beaucoup plus nutritifs que les drosophiles.Les collemboles, aussi appelés puces des neiges ou « springtails » en anglais, sont de très petits arthropodes mesurant en général 2 à 3 mm – certains peuvent atteindre 1 cm. Leur coloration est très variable : rouge, bleu, orange, jaune, rose, etc. Leur tête est munie d’antennes à quatre segments et comprend de un à huit yeux simples rassemblés en une masse de chaque côté, donnant l’impression de deux yeux distincts.
Tout cela sous l’oeil discret d’une punaise verte !
