Je dépose, discrètement, des pots et caches-pots, à l’envers, à gauche et à droite dans mon jardin afin d’y repérer les arachnides de sol…
Bien m’en pris car je viens d’y trouver mon premier Pseudoscorpion.
Les Scorpions, Pseudoscorpions, au même titre que les Acariens et les Opilions, font bien partie des Arachnides… quatre paires de pattes (même si certains acariens peuvent en avoir moins).
Après avoir visionné tout ce qui s’écrivait sur eux via Internet, il est vraiment très difficile de les identifier, surtout sur photo…
J’ai donc fait appel à Koen qui m’a aiguillé vers un spécialiste belge Hans Henderickx (que je remercie…).
Voici son diagnostic :
« Je pense que c’est une femelle de Chthonius (E.) tetrachelatus


Voici ce qu’en dit Wikipédia :
Les pseudoscorpions (ou Pseudoscorpiones ou Chelonethida), connus également sous le nom de « faux scorpions » sont des arachnides. On trouve souvent des pseudoscorpions dans les maisons car ils se font transporter sur le dos des insectes[1].
Leur taille varie entre deux et huit millimètres de long.
Les pseudoscorpions sont de petits arthropodes qui ressemblent à des scorpions, avec un corps en deux parties, aplati et en forme de poire. Ils possèdent huit pattes de cinq segments et des yeux simples. La couleur du corps peut aller du jaune foncé au brun sombre, avec une paire de pinces de couleur très différente de celle du corps. Ils ont de très longs pédipalpes qui ressemblent aux pinces des scorpions, mais contrairement aux scorpions ils ne possèdent pas de queue terminée par un dard : l’arrière du corps étant court et arrondi chez les pseudoscorpions.
La partie mobile des pinces contient une glande à venin qui leur sert à immobiliser leurs minuscules proies. Les pseudoscorpions ne peuvent pas mordre : pour digérer leurs proies, ils injectent par la bouche un liquide contenant des enzymes digestives. C’est donc une digestion externe au terme de laquelle ils aspirent le liquide obtenu.
Ils produisent de la soie à partir d’une glande dont le canal débouche au niveau des chélicères, pour fabriquer un cocon en forme de disque qui leur permet de s’accoupler, de muer ou d’hiberner[2].
Il y a environ 3380 espèces de pseudoscorpions actuellement connues, et de nouvelles espèces sont découvertes régulièrement. On les trouve partout dans le monde, depuis les régions tempérées jusqu’aux régions froides du Michigan et même au-delà de la limite des arbres des Montagnes Rocheuses du Wyoming, aux États-Unis. La plus grande densité et diversité de populations se trouve cependant dans les zones tropicales et inter-tropicales. Chelifer cancroides est une espèce que l’on trouve dans les maisons. D’autres espèces ont été trouvées sous l’écorce des arbres, sous les feuilles, dans la litière des aiguilles de pin, dans le sol, sous les cailloux et dans les fentes des roches. 760 espèces de pseudoscorpions sont présentes en Europe, ce qui en fait le continent avec la plus riche diversité connue actuellement[3].
15 août 2014
Je viens d’être contacté pour ces Pseudoscorpions :
Bonjour,
Puis-je vous demander si vous vous intéressez toujours aux pseudoscorpions ?
En tant qu’apiculteurs amateurs, nous avons appris qu’il pourrait s’agir d’un très précieux allié des abeilles car il semblerait très friand des varroa’s, parasites des abeilles….
bonne journée,
Charles & Guillaume Schramme »
Voir ici : http://www.crsad.qc.ca/uploads/tx_centrerecherche/pseudoscorpions.pdf