On est habitué à les voir au sol, courant dans tous les sens, ensembles, un peu comme les loups !!
Ici, cette Pardosa sp. (vraisemblablement amentata), se baladait sur les fleurs, au soleil, d’un hortensias de mon jardin, à 1m50 du sol…
On est habitué à les voir au sol, courant dans tous les sens, ensembles, un peu comme les loups !!
Ici, cette Pardosa sp. (vraisemblablement amentata), se baladait sur les fleurs, au soleil, d’un hortensias de mon jardin, à 1m50 du sol…
Depuis quelques temps, mon intérêt pour eux s’aiguise à nouveau… Ils sont partout, sur mes murs de jardin, dans les plantes, sur les meubles de jardin…
J’ai eu l’occasion de vous les présenter récemment : http://richardunord6.skynetblogs.be/archive/2013/07/24/ah-les-opilions-opilio-canestrinii-7877712.html
Ce sont de bons « nettoyeurs » de jardin… rigoureusement inoffensifs car sans venin… faut juste éviter de les prendre par une patte, car il la « lachera » par autotomie !!
Contrairement aux araignées, qui ont toujours besoin de proies vivantes, ce sont aussi des nécrophages… Voici quelques exemples :
Ici un Opilio canestrinii a trouvé une fourmi volante !
Pour l’insecte, la fourmi, ce serait une gyne Lasius sp.
Un autre a trouvé une Punaise morte dans un transat…
mais il s’est contenté de lui bouffer les pattes !!
Le suivant est d’une autre espèce…
Leiobunum rotundum
La troisième espèce de mon jardin… L’Opilio saxatilis
Je vous ai déjà présenté, tout au long de ce blog, la création et le placement d’un « hôtel à insectes »… Occasionnellement, j’y rencontrais aussi des araignées !
Tout porte à croire que mes araignées-sauteuses (Salticidae) en apprécient aussi le gîte !
Voici un florilège de mes meilleures photos de la Saltique Marpissa muscosa, la plus grande de Belgique et très présente dans mon petit jardin !
Je commence par mes dernières, car elles ont carrément construit un abris de toile dans certains tubes de bambous, vraisemblablement pour y pondre !
La voici dans son nid douillet…
Je suis resté quelque temps, juste assez pour la voir faire du ménage…
Avant de retourner se reposer…
Voici d’autres clichés pris ces dernières années…
L’hôtel…
Ci-dessous, elle a confectionné son nid entre les bambous…
Ci-dessous, ce sont des bambous individuel… J’ai renouvelé cela cette année, juste pour voir si elles préfèrent les logements individualisés… !!
Un p’tit coup d’oeil à gauche…
Puis, à un certain moment, mon jeune chat est venu miauler dans mes jambes, et croyez-le ou non, l’araignée à immédiatement regardé en bas, vers le chat !!
Impressionnant car les araignées-sauteuses ont beau avoir une excellente vue, je ne pensais pas qu’elles étaient capable de voir à 1m50… (les autres araignées, comme les Epeires par exemple, ont une très mauvaise vue…)
Bon, je viens de lire sur wikipedia qu’elles sont capablent de voir un partenaire sexuel à deux mètres… donc rien d’extraordinaire ici !!
Impressionnant car les araignées-sauteuses ont beau avoir une excellente vue, je ne pensais pas qu’elles étaient capable de voir à 1m50… (les autres araignées, comme les Epeires par exemple, ont une très mauvaise vue…)
Bon, je viens de lire sur wikipedia qu’elles sont capablent de voir un partenaire sexuel à deux mètres… donc rien d’extraordinaire ici !!
Belle vulgarisation par Spidermanneke ici :
http://gtaraignees.wordpress.com/2012/11/17/araignee-du-mois-12-marpissa-muscosa/
Avant de me coucher, je vais souvent jeter un oeil sur ma façade arrière où quelques arachnides nocturnes se baladent !
C’est la période des amours… certains mâles, arrivés adultes, n’ont plus qu’une seule pensée… se reproduire… ils ne se nourrissent même plus… seules les phéromones de femelles adultes les intéressent ! Mais c’est une cour difficile et fatale pour certains… mais qu’à cela ne tienne, c’est inscrit dans leur gênes… s’ils ne meurent pas, une fois leur « travail » accompli, dévorés par leur belle, ils continueront leur quête de reproduction jusqu’à l’épuisement et la mort !!
Vous parlez d’un programme !!
Bref, tout cela pour dire que les mâles s’égaillent… J’ai même retrouvé un mâle Araneus diadematus (Epeire diadème) à l’intérieur… un erreur d’aiguillage !! Je lui ai facilité le chemin en le déposant près d’une belle !!
Hier soir, c’était un beau mâle Tégénaire (Tegenaria parietina) qui était en faction devant une des deux toiles qui ornent le dessous de ma terrasse…
Le temps de lui prendre le portrait, il prit ses jambes à son cou et déguerpi à grandes enjambées… Malgré ses deux pattes en moins, « lachées » par autotomie dans un combat fratricide, je suppose, sa vitesse était impressionnante !! Pas oublier que les Tegenaria parietina détiennent un record de vitesse dans le Guinness-book…
Mais assez parlé, voici la « bête » !! Remarquez ses pattes avants immenses… ce qui est l’apanage des mâles araignées en général !
Une « robe » caractéristique !!
Les dégâts de l’autotomie…
de superbes pédipalpes… pour les puristes !
et une gueule…!!
Ce soir, bis répétita, le brave montait la garde devant la seconde toile de ma terrasse… mais là… attention, il y a du rififi dans l’air… deux Pholcus, dont un de belle taille, patrouillent également autour de cette même toile !!
Je n’ai malheureusement pas envie de passer la nuit sous cette toile pour voir ce qui va se dérouler, mais je sais que les Pholques sont de redoutables adversaires pour les Tégénaires… On verra demain !!
A gauche la toile où la femelle réside, en-dessous un grand Pholque, au-dessus de la lampe mon valeureux mâle Tégénaire et à droite, au-dessus, un autre Pholque de plus petite taille… un début de grandes manoeuvres ?
La gueule du mâle parietina…
Travaux de jardinage et les Enoplognatha sont là… à la sortie des sacs de jardinage…
J’en ai profité pour créer ce fil… Le robes d’Enoplognatha…
Alors Enoplognatha ovata ou latimana… Très difficile de les différencier sur photo mais la théorie nous explique que dans les jardins c’est plutôt ovata et que latimana n’a pas de bandes rouges sur l’abdomen (même si il y a parfois des exeptions).
A cette époque, je les trouve souvent avec leur cocon bleu…
Bon… le cocon n’est pas bleu mais c’est le flash qui dénature… sans flash, donc plus flou, ça donne ceci…
Alors pour départager ovata de latimana, c’est au niveau de l’épigyne que cela se joue aussi… Voici l’épigyne de la mienne…
Le « Roberts » précise qu’ovata se distingue de latimana par l’absence d’arêtes sclérifiées sur chaque côté… Ici, ces arrêtes sont absentes…
Voici les dessins du « Roberts »… Bon, pas facile à comparer, je vous l’accorde… mais je ne vois pas ces fameuses arêtes sclérifiées !!
Enoplognatha ovata
et Enoplognatha latimana
« La marge postérieure, qui s’étend de chaque côté en formant des arêtes sclérifiées… » (Roberts)
Et les robes ?… me direz-vous… les voici, j’ajouterai plus tard quelques commentaires !!
Comme je flashe à gauche et à droite, j’ai souvent des vues tronquées…
Pourquoi pas vous les mettre aussi…
Ci-dessous une nocturne Tegenaria parietina qui squatte un coin sous ma terrasse… Elle vient de choper un papillon de nuit qu’elle a emmené dans son refuge…
Une bonne vue de ses filières…
Un peu plus loin, dans la fente entre un mur et un panneau de jardin, nocturne aussi… Une Segestria bavarica !
Toujours dans mon petit jardin, mon regard fut attiré par un accouplement et/prédation sous une feuille d’Anémone du Japon…
Présence aussi d’une exuvie, d’une mue, juste un peu plus loin !
Un couple de Linyphia triangularis, très présente dans mon jardin !
La position du mâle m’inquièta un peu, sa tête se trouvait vraiment très près des chélicères de la femelle… j’ai eu beau zoomer, mais il ne semble pas que ses chélicères, ses cros, étaient sortis… C’est donc bien un accouplement !
Etonnant aussi les pédpalpes du mâle qui semblent « rabougris »…
ils sont restés des heures comme cela… seul l’abdomen du mâle, qui bougeait de temps à autre, m’indiqua qu’il était vivant…
Pour les puristes, une vue des dents des chélicères et d’un croc du mâle…
Incroyable, ce 22.08, ils sont toujouts là…
Belle vue arrière du mâle…
Au soir, à la nuit tombée, je suis repassé voir… la femelle est en balade et le mâle garde la toile !
Grâce à la macro-photographie on scrute un peu partout… entre deux feuilles d’hortensias, une magnifique toile en nappe, où les Linyphia triangularis s’ébattent, ventre en l’air…
Mais c’est l’ingéniosité de la construction que est blufflante…
J’aurai encore bien d’autres occasion de vous les montrer… Elles sont très présentes dans mon jardin !!
Toujours impressionnant de voir l’efficacité des araignées juvéniles…
Pas plus grande qu’une tête de stylo à bille, ce que je crois être un petit Philodromus sp. s’est attaqué à une bestiole au moins trois frois plus grosse qu’elle…
Mais il n’y a qu’un insecte là… me direz-vous !!
Que nenni !!
Trop juvénile pour pouvoir l’identifer…
Impressionnant, non ?
Pour la fourmi, ce serait une gyne Lasius sp.
La voici le lendemain… repue !!
Comme Emmanuel (Opilionnes2000) se propose de déterminer les Opilions, j’en profite !!
« Pour répondre à votre demande concernant un nouvel Opilion sur votre blog : Opilio saxatilis femelle. Ocularium épineux, selle classique avec des chevrons et une bande dorsale claire faisant penser à une colonne vertébrale, pattes annelées, forme du corps, etc… » (Emmanuel)
Grand merci à lui…
Sur le mur de ma maison, côté jardin… à Waterloo, bien sûr !!
Autre théorie trouvée sur le net :
«
Habitus : Fémur des pattes I et III plus épais, surtout chez les mâles. Pattes ornées de rangées d’épines assez fortes. Un élément caractéristique est la bande claire centrale de l’abdomen de même que la présence d’une ‘dent’ unique de chaque côté de l’ocularium.
http://arachno.piwigo.com/index?/category/770-opilio_saxatilis
« la présence d’une ‘dent’ unique de chaque côté de l’ocularium. »