Le biotope a toujours son importance… mais ici, cette femelle pleine à choisi mon escalier, presque au premier étage… les grosses pluies récentes en sont peut-être la raison ?
Sans y regarder de près, j’ai été un peu vite dans ma détermination lorsque je l’ai prélevée, j’ai pensé à une Dysdera… et d’expliquer à mon épouse que cette famille n’a que six yeux etc…
Lors de mes premières photos, justement sur le bloc oculaire, ses huit yeux ont mis à mal ma première impression… huit yeux… donc exit Dysdera ! De plus, ses deux yeux arrières semblent loucher… mais bien sûr, c’est celle qu’on appelle familièrement dans les sites spécialisés « la loucheuse » !
Famille donc Gnaphosidae… Voici la mémère…
Pour le genre Drassodes, on commence donc par les yeux… Les yeux médians postérieurs sont ovales et semblent loucher… de plus, les médians sont plus large en avant qu’en arrière (dixit Les Araignées de Michel Hubert)
De beaux yeux bleus…
Voici un dessin du livre de Michel Hubert : Les Araignées
Ensuite, c’est au niveau des épines du tibia de la patte IV (éh oui, il faut être précis) que ça se joue… Drassodes se distinguent d’Haplodrassus par la présence de deux épines dorsales…
Voici le tibia IV
Plus subtil, certains guides (le Hubert…) nous parle aussi des Trochanters échancrés (comme chez les Pisauridae, précisent-ils).
Voici le dessin du Hubert
Le Trochanter se trouve entre la hanche et le fémur… Voici les « encoches » de ma Drassodes !
Un détail, certes, mais qui aide à la détermination !
L’abdomen ovale est allongé, brun grisâtre unicolore, les filières cylindriques…
Elles logent souvent sous les pierres
Pour les puristes, voici l’épigyne…
Bon, ici, chez moi, ça se joue entre Drassodes lapidosus et cupreus !
Salut Richard,
C’est toujours compliqué d’identifier une araignée.
Il faut penser à tout en faisant les clichés. J’avoue oublier certains détails ….
Merci pour tous ces renseignements.
A+
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