Le combat continue – Mineuse du marronnier – Cameraria ohridella

Petit passage dans cette superbe avenue de Tervuren, à Tervuren, pour y voir l’évolution de la lutte contre cet envahisseur qu’est la Cameraria ohridella, la mineuse du marronnier !

Eh ! Ben… C’est pas gagné !! A l’approche de chaque tronc, quelques dizaines, pour ne pas dire plus, de papillons s’envolent !!

Imaginez que sur cette avenue des centaines de marronniers sont attaqués !

 

 

Sur cette seule photo, d’une toute petite partie du tronc de l’arbre, j’en compte déjà une trentaine…

 

 

 

 

 

 

et il y a intérêt de fermer la bouche !!

 

 

 

Je n’ai pratiquement pas vu d’araignée… faut dire qu’ils viennent de tondre  !

Seule une petite Saltique, l’araignée arlequin, une Salticus scenicus, était présente et efficace… mais je n’en ai vu qu’une seule !!

 

 

Superbe vulgarisation didactique ici pour cette Saltique :

 

https://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=42&t=108625&view=next

 

 

et un papillon de moins… une goutte d’eau dans un océan !!

 

 

 

 

 

Araignées du jour…

Ma petite fille m’accompagne…

« Papylou, une araignée…!! »

 » Aucun danger Chiara… ce sont des Opilions… ils n’ont pas de venin et sont bien utiles !! »

Je lui expliquerai plus tard que l’Opilion n’est pas une araignée mais fait bien partie de la grande famille des Arachnides au même titre que les Acariens, les Pseudo-S(corpions etc… Bestiole fascinante aussi !!

 

 

Les voici… Ce que je pense être des Leiobunum rotundum – coloration uniformément foncée de l’ocularium (tubercule où se trouve les deux yeux)…

Pour les araignées rencontrées ce jour… Deux Neriene montana (Linyphiidae)

et une flopée de Linyphia…

Je m’extasie toujours sur l’ingéniosité des ces bestioles…

Sur un abri de bois, quantité de petites Tégénaires…

Remarquez les six taches sombres autour du céphalothorax…

Vraisemblablement des Tegenaria ferruginea (ex Malthonica) quoique les Tegenaria parietina sont aussi de bonnes clientes (mais généralement plus grandes !)

et une belle sauterelle à identifier…

« concernant ta sauterelle, c’est Pholidoptera griseoaptera ou decticelle cendrée. c’est un mâle – jojo le radon« … Merci à lui !

De retour dans mon jardin, une jolie araignée crabe…

Misumena vatia

Une belle Epeire diadème en plein repas… On remarque bien, sur son ventre, l’épigyne de cette femelle, caractéristique des Araneus diadematus

J’ai cru voir une autre araignée sur sa toile…

mais ce n’était que sa mue… son exuvie !

21h00 Les nocturnes sortent…

« Mes » hôtels à insectes ne servent pas qu’aux insectes… Le soir venu, les araignées nocturnes comment à sortir… Ici, une Epeire des fissures, Nuctenea umbratica…

 

 

 

 Voici une autre Epeire des fissures (Nuctenea umbratica) du Cotentin (Normandie-Hague)

Bonjour à toutes et tous…

J’ai déposé la même note sur mon compte Overblog :

http://richardunord.over-blog.com/ car je n’ai pas encore décidé où déposer mes baskets !! :-))

 

Appelée aussi Epeire nocturne, j’ai trouvé celle-ci en pleine journée, non pas dans une fissure comme son nom l’indique, mais posée sur le faîte d’un mur, orné de rocher décoratif, en plein soleil ? !

 

Je suis pour une semaine sur la côte sauvage de la Hague…

 

 

 

Nuctenea umbratica donc…

Je l’ai donc titillée un peu pou vérifier si elle vivait encore… sa réaction était au ralenti…

J’ai compris pourquoi en remarquant son cocon en-dessous d’elle… Tu parles d’un endroit discret, au vu de tous, pour déposer son cocon !!

 

 

Magnifique…

 

 

Le lendemain, plus d’araignée… son cocon, presqu’invisible, se réchauffe au soleil !

 

 

 

A la prochaine… et merci pour votre fidélité !!

Une rose Pierre de Ronsard… pour adoucir !

Comique celle-ci, on dirait une tête de rongeur… (Epeire diadème)

Araneus diadematus

Les mâles Tégénaires sont déjà en route… à la recherche de phéromones de femelles… Eratigena atrica (ex Tegenaria artica)

Un petit 10mm de corps…

Pourtant déjà adulte… Pas facile de trouver le bon angle pour flasher les pédipalpes !

Une petite dernière du jardin… Tetragnatha sp.

eauté du jour… Marpissa muscosa

Sur ma porte de fond de jardin… Femelle (bandeau orange) Marpissa muscosa

 

 

 

 

 

 

Je leur prépare toutes sortes d’abris qu’elles utilisent pour se protéger mais elles en choisissent aussi d’autres…

 

 

 

 

 

 

 

Des juvéniles…

 

 

 

 

 

L’Argiope de Groenendael

 

Me revoici sur l’ancien hippodrome de Groenendael… A l’époque, voici à quoi ça ressemblait…

 

 

Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_de_Groenendael#cite_note-2

 

La totalité des infrastructures ont été complétement rasées durant l’été 2013. Il ne subsiste aujourd’hui que le tracé des pistes et la Loge Royale.

 

Voici la loge Royale superbement restaurée…

 

 

 

 

Il reste d’autres vestiges…

 

 

 

Mon œil aguerri trouve parfois un joli hasard…

 

 

 

 

Certains talus sont de toute beauté…

 

 

 

C’est dans ce biotope que j’ai trouvé mes premières araignées… Un coupe d’Epeires carrées (Araneus quadratus) en approche amoureuse !

 

 

 

Beaucoup de vent… Ce qui ne facilite pas les prises de vues !

La femelle

 

 

 

 

Le mâle… plus flou !!

 

 

 

 

Et les Argiopes, me demanderez-vous… Et bien pas évident d’en trouver ailleurs que dans mon premier coin… J’ai eu beau scruter, je n’ai vu que ces Epeires carrées !

Bon, mais il me reste encore beaucoup de terrain à prospecter…

Je suis donc retourné au premier endroit et y retrouvé « mes » Epeires fasciées, Argiope bruennichi !

Pas évident à flasher non plus car elles se trouvent presqu’à même le sol, à une vingtaine de cm, souvent dans un méli-mélo d’herbes… me voici avec l’appareil au sol… d’où l’utilité de l’écran orientable…

 

 

 

 

De fameuses bestioles, soit bien nourries car c’est blindé de sauterelles de tout genre dans le coin, soit déjà « pleine » !

 

 

 

La voici avec son fameux et typique stabilimentum…

 

 

 

Beaucoup de sauterelles donc… dès qu’elles arrivent dans la toile, l’araignée se précipite pour la mordre et l’envelopper un peu puis retourne au centre de sa toile pour attendre que le venin fasse son effet…

 

 

 

La victime préférée…

 

 

 

 

 

 

 

 

Celle-ci cumule les proies…

 

 

 

 

 

Remarquable bestiole quand même !!

 

 

 

Lors de mon retour, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une pensée pour ce vénérable hêtre, qui, marqué au fer, fera l’objet d’un prochain abattage !!

 

 

 

 

 

Quel fût magnifique !!

 

 

 

Un peu d’histoire pour terminer…

 

 

« Jan van Ruusbroec (ou, selon la graphie moderne, van Ruysbroeck), latinisé en Iohannes Rusbroquius, francisé en Jean de Ruisbroeck, est un clerc brabançon né en 1293, peut-être dans le village de Ruisbroek (Duché de Brabant) non loin de Bruxelles et mort en 1381 à Groenendael, situé également dans le Brabant.

Considéré parfois comme un disciple de Maître Eckhart^[2], il tient une grande place dans le courant de la mystique rhéno-flamande… »

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Van_Ruysbroeck_(religieux)

 

il y a donc un parcours fléché sur ce personnage avec des bornes explicatives :

 

 

 

 

Une chapelle avait été érigée à cet endroit et fut détruite par après…

 

 

 

L’emplacement, retrouvé, est délimité par des piquets visibles…

Un endroit cosmo-tellurique important où j’ai ressenti un bien-être !

 

 

 

 

 

De toute façon un bien joli coin !

 

 

 

Argiope brabançonne !!

J’ai, enfin, rencontré cette superbe araignées qu’est l’Argiope bruennichi !

Argiope frelon, Argiope guêpe, Araignée zèbre, Epeire fasciée… sont ses autres noms !

Qui plus est, pas loin de chez moi, sur l’ancien champ de course de Groenendael, laissé en friche, et où est en chantier le futur Ecoduc au-dessus du ring O…

http://www.foret-de-soignes.be/la-construction-de-lecoduc-au-dessus-du-r0-a-debute/

 

Le biotope (dans le fond, les baraquements du chantier…)

 

 

Le ring passe juste derrière ces grands arbres…

 

 

 

 

J’en ai trouvé plusieurs (4), sur une trentaine de mètres, au ras du sol (20 à 30cm)

La première me montrait son ventre…

 

 

 

J’ai vite fait le tour… supeeeerbe !!

 

 

 

En bougeant les herbes autour, une sauterelle s’est jetée dans sa toile…

 

 

 

 

La victime…

 

 

 

J’en ai, bien sûr, trouvé d’autres…

 

 

 

 

La suivante n’était pas au centre de sa toile, mais réfugiée près du sol…

 

 

 

 

Un troisième, sur toile…

 

 

 

De toute beauté !

 

 

 

 

Pas facile à trouver dans cet écrin de verdure… là, presqu’au centre !

 

 

 

Quelques jolies fleurs sauvages…

 

 

 

 

 

 

Leur identification sera la bienvenue !!

 

De la variabilité des Parasteatoda (Achaeranea)

 

Petites araignées que je rencontre souvent, dans une toile enchevêtrée, tri-dimensionnelle, ornée de déchets divers et de feuilles recourbées dans lesquelles elles se cachent avec ses cocons caractérisiques… Parasteatoda lunata !(ex Achaeranea)

J’ai à nouveau arpenté une partie de cette magnifique avenue de Tervuren, affublée de quatre rangées de marronniers… Un tous les dix mètres sur un km, je me suis limité à deux rangées, soit 200 arbres que j’ai caressé du regard…

 

Suivant les saisons, c’est surtout des Philodromus que je croise… mais en ce début août, ce sont des minuscules (2 ou 3mm) Parasteatoda lunata (ex Achaeranea dit en langage vernaculaire « Theridiidé magnifique ») qui se sont montrés à moi !

Je vous en ai déjà montré dans ce blog… Voici leur variabilité de couleurs…

Pour commencer, une de mon jardin…

 

 

 

En voici quelques une des années passées de mon blog !

 

 

 

Voici celle du jour… en tenant toujours compte de la mise en garde d’il y a quelques années de Koen Van Keer :

 

« Impossible, à vue, de distinguer Achaenaea lunata (le nom a changé depuis lors) de Achaeranea simulans ? »

Je ne dis pas que c’est impossible, mais il faut, à mon avis, des « cas clairs ».

J’ai personnellement rencontré plusieurs A. simulans qui vivaient dans exactement le même habitat (même trouvés à quelques mètres de A. lunata), qui avaient la même taille et qui ressemblaient beaucoup des A. lunata (formes brunes), donc il faut au moins rester prudent. A ma connaissance, il n’y a pas de formes noires ou très foncées chez A. simulans, donc normalement celles-là ne posent pas de problème. » (Koen Van Keer) »

Parasitée…

Jaunâtre…

Typique…

Noiraude…

Plus clair…

 

 

 

 

 

 

 

 

Money Spiders… Araignées porte-bonheur !

J’aurais pu aussi écrire « l’araignée à pognon » !

On les appelle outre-manche, Money Spiders…

Ce sont des petites araignées, toutes noires, de plus ou moins 2mm de corps, de la famille des Linyphiidae, très difficilement identifiables à l’œil nu ou sur photos… car il en existe plus de 300 espèces !!

Pourquoi utilise-t-on cette formule de « Money Spiders »…

C’est une ancienne superstition qui prévoyait des gains d’argent et/ou de la chance lorsqu’on retrouvait cette petite araignée sur un vêtement car elles se déplacent habituellement en ballooning, ce qui veut dire qu’elles s’envolent grâce à un fil de soie qu’elles déroulent au vent… et comme les tisserands étaient, à l’époque, des gens fortunés, c’était considéré comme un bon présage !!

Ne tuez donc jamais une « Money Spider »… qui en plus est inoffensive avec ses 2mm !

 

Voici quelques textes, en anglais, trouvés sur Internet :

 

 

Any spider of the family Linyphiidae, superstitiously believed to bring financial good luck.

So called as being popularly supposed to indicate that the person upon whom it crawls will be fortunate in money matters.

‘Money spider’ is the term given to spiders of the family Linyphiidae, an almost exclusively northern hemisphere group of modern spiders typically characterised by being very small and black and difficult to distinguish. In the UK they make up around 40% of the spider fauna, or about 250 species, possibly more. The name money spider is suspected to be based on the saying « If you wish to live and thrive, let a spider run alive ». In other worlds, spiders are good luck. it was believed that finding a spider on your clothes would be good luck, which most people take to mean coming into some money.

 

Voici ma Money Spider du jour… Je ne l’ai pas trouvée sur moi mais sur une porte de mon jardin… Un beau mâle (Erigone sp. & cie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

il y en plein d’autres dans ce blog… Voir « Money Spider » 

Lepthyphantes… leprosus

Je les croise souvent, soit sur ma façade de jardin soit dans mes bûches, bref, un peu partout !

J’ai déjà traité cette espèce dans ce blog mais voici d’autres critères de sélection !

 

Plus d’une épine = Lepthyphantes groupe minutus (minutus, leprosus, alcratis et leprosus)

Voici ce que je vous en disais l’année dernière (voir Catégories) :

« Bon, je sais qu’elles ne sont pas spécifiquement nordiques… quoique le Guide des araignées de France et d’Europe de Michael J. Roberts précise quand même que les Lepthyphantes minutus (par exemple) « … sont largement répandues dans le nord de l’Europe » !

Grande famille ces Linyphiidae, très répandues, dont les Lepthyphantes (mais plusieurs noms de genres ont été modifiés), les Xphantes (comme j’aime les appeler…), se taille la part du lion avec plus de cinquante espèces !

J’ai déjà traité le sujet précédemment (voir catégories) mais je reprends l’essentiel de la théorie ici pour les Lepthyphantes leprosus et minutus…

 

La théorie nous apprend que les seules Lepthyphantes ayant les pattes annelées sont minutus (fortement annelées) en forêt et leprosus dans et autour des maisons …

 

La théorie nous dit aussi que si leur métatarse de la patte I a plus d’une épine elles font partie du groupe L. nebulosus – leprosus – minutus et alcatris !

 

Enfin, l’épine du patella (qui est un segment des pédipalpes) de L. minutus est dite « nettement plus épaisse que les épines des pattes » ! (Pfff va pas être facile à vérifier cela !) »

 

Le site Unibe. ch relève d’autres détails :

http://www.araneae.unibe.ch/data/806/Lepthyphantes_minutus

 

 

 Vue prolatérale (?) Lepthyphantes leprosus vue prolatérale (?)

 

La mienne

 

 

Pfffff… pas si évident que ça par rapport à la même vue de L. minutus !

 

Ensuite, la vue dorsale du métatarse I (tjrs L. leprosus)

 

 

 

La mienne

 

 

Mais j’avoue que c’est un véritable case-tête de comparer leprosus à minutus… je préfère privilégier le biotope… leprosus dans et autour des maisons et minutus en forêt !!

Cette petite femelle se trouvait dans ma cave, près de la porte du jardin…

Un peu plus loin, c’était une Tégénaire juvénile, une femelle Tegenaria parietina qui avait fait sa toile à l’intérieur… Elle a retrouvé ses congénères dans le tas de bûches !

La famille Bouvreuil…

 

C’est un réel spectacle que d’admirer cette famille, femelle, mâle et trois rejetons virevolter sur mes mangeoires !

Les voici avec un verdier qui les accompagne…

 

 

 

Adorables… (Impossible de déterminer le sexe à cet âge !)

 

 

 

Même sous a pluie… (ça n’arrête pas… tu vois Yvan, t’es pas le seul !!)

 

 

 

Sous la « drache »… comme on dit chez nous !

 

 

 

 

Par erreur au flash… pas mal non plus !!