Côté murs de la maison, les mâles Amaurobius similis sont aussi de sortie !
Araignées nocturnes, faut attendre la tombée du jour pour les voir… Pas encore matures, faudra attendre, théoriquement, la fin de l’été pour qu’ils soient adultes !

et pourquoi pas un Amaurobius fenestralis, me demanderez-vous ?
Parce qu’A. fenestralis, contrairement à son nom, ne se trouve « pas » (enfin, suite à des échanges en 2018 sur Chasseurs d’Images, le doute subsiste !) sur les maisons, mais plutôt sous l’écorce d’arbres, dans les litières, sous les pierres… Par contre, A. similis est souvent dans les anfractuosités des murs, dans et près des habitations, autour des fenêtres (pourquoi faire simple hein !) mais il peut aussi s’observer loin des habitations, dans les mêmes habitats que A. fenestralis !
Pour les différencier, une bonne macro peut suffire… faut se focaliser sur ses « gants de boxe », sur ses pédipalpes où les apophyses, fines et incurvées, feront la différence !

Guide de araignées de France er d’Europe (Michael J. Roberts) page 78


Un autre mâle, plus juvénile, se baladait à l’intérieur, dans ma cave, près de la porte du jardin… les apophyses incurvées sont moins visibles…



