Un goutte d’eau dans l’océan, certes, mais c’est toujours un mâle Pyrale du buis en moins !
Mais ce papillon se fait rarement prendre chez moi… il est très puissant et passe à travers les toiles des Epeires diadème (Araneus diadematus) !
J’en ai donc profité !!
Le voilà emballé !
Le temps de remettre un peu d’ordre dans la toile et mangeant l’excès…
et on retourne au repas !!
LA PYRALE DU BUIS
« De mémoire de jardinier ou de forestier, on n’avait jamais vu pareil envahisseur. Chenille verte à tête noire, la « Cydalina perspectalis », ou pyrale du buis, ne mesure que 4 cm mais dépèce méthodiquement toutes les feuilles du buis, laissant la victime comme brûlée. Dans les jardins à la française, où l’arbuste est le matériau idéal pour les broderies, c’est l’angoisse. En forêt on déplore des milliers d’hectares de buxaies (forêts où prédomine le buis) anéanties, c’est la désolation. Originaire d’Asie de l’Est, la pyrale s’est introduite en Europe par les voies commerciales. Merci pour la mondialisation !
69 milliards d’euros par an c’est l’impact sur l’économie mondiale des insectes envahissants selon une étude. En comparaison, le coût des ouragans est estimé à 23 milliards d’euros par an. »
Source Thomas Mahler – revue « le point » – août 2017.
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Merci Bernard 😉 Effectivement, depuis que je m’y intéresse, j’ai remarqué que c’est un véritable fléau !
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Dans mon coin de Savoie c’est l’enfer. Les buis ont été ravagés l’été dernier, les chenilles ce printemps ont terminé ce qui restait et depuis le printemps des nuées d’imago volent désespérément à la recherche d’un endroit où pondre.
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Les photos sont magnifiques, et votre blog aussi. Pour ma part, ce sont les photos de fleurs de mon jardin qui m’ont conduit à photographier les habitants de ce même jardin. Je vais ajouter votre blog à liste de blog favoris. En plus j’aime bien les araignées, elles sont belles et de superbes prédateurs.
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