Chardonnerets…

Cliquez…

Ils devaient me tenir à l’oeil, à peine avais-je rempli les mangeoire, qu’une véritable horde de Chardonnerets est apparue… au grand dam des Mésanges !!

Ouai… mais je suis un peu fâché contre eux aussi… Voyant les mangeoires presque vides, j’ai voulu les réapprovisionner mais ai remarqué que leur « mort de faim » était en réalité un jeu car j’ai retrouvé toutes les graines au sol… entières !! J’ai déjà connu ça les autres années avec certaines mésanges… pour y pallier, j’avais bricolé un récipient juste en-dessous, pour réceptionner ce petit jeu… mais les coupelles pleines attiraient les plus gros oiseaux, pigeons & cie, qui empêchaient les petits de venir se restaurer… qui plus est je mets ces mangeoires hors portée des chats mais toutes les graines sont maintenant au sol et un gros pigeon en a déjà fait les frais !! Pas simple tout ça !!

Décidément… Enoplognatha thoracica

Je me suis (encore) fait avoir… J’ai pourtant déjà rencontré deux fois cette arachnide forestière…

https://araigneesdewaterloo.wordpress.com/category/enoplognatha-thoracica/

et (où elle apparaît avec son cocon)

http://richardunord.over-blog.com/2019/08/enoplognatha-thoracica.petite-theridiidae.html

En lisière de forêt, je ramasse souvent les morceaux de bois tombés au sol et j’ai, parfois, une bonne surprise… Débur février, c’était une petite araignée noire et ma première impression fut : « Une « money-spider »… (Linyphiidae) !

En visionnant mes photos, j’avais quand même repéré que les métatarses de ce mâle étaient plus sombres… (cliquez…)

Comme je doutais, l’avis de mon mentor, Koen Van Keer me remit dans le droit chemin :

 » Enoplognatha thoracica… une Theridiidae » !

Décidément… Elle m’a à chaque coup !!

Ben oui, les Theridiidae sont plus trapues avec des pattes plus courtes et plus puissantes que les Linyphiidae… mais pour compliquer le tout, les Enoplognatha ovata, très présentes dans mon jardin, ont elles des pattes longues et fines… comme quoi !! Rien d’évident dans tout cela !!

Dans « Clé de détermination photographique des principales araignées de Belgique » de Sébastien Renson, il précise :

« Aspect très sombre, parfois noir, pouvant évoquer Robertus lividus mais tibias munis de deux épines dorsales et tarses moins nettement assombris »

Mwouai… J’ai cherché vainement ces épines dorsales !!

Le Guide des araignées de France et d’Europe de Michael J. Robert nous précise :

 » Tous les tibias pourvus de deux fines épines dorsales (pour un seule pour Robertus), une à chaque extrémité du segment… (Pour Robertus c’est non loin de la patella), patte de couleur globalement uniforme sur tout la longueur (alors que pour Robertus, elles sont progressivement plus foncées vers les extrémités, avec les tarses bien plus foncés que les fémurs » !

Mwouai… J’ai regardé toutes mes photos d’Enoplognatha et Robertus et cette théorie des épines « fines » est un casse tête… parfois on les voit, parfois pas (cassées ?)

On peut en deviner deux ci-dessus… et une seule sur la patella ci-dessous… mais peut-on s’y fier ?? Compliqué !

Exit les marronniers… et c’est reparti !!

Chaque année, je vous abreuve de photos d’arachnides trouvées sur les troncs des 1200 marronniers de l’avenue de Tervuren, à Tervuren ! Suite à l’invasion de la mineuse (petit papillon), la région flamande a décidé d’éliminer tous les marronniers (plantés récemment) pour replanter une autre essence plus résistante aux invasions !

C’est donc 1200 érables norvégiens qui ont été replantés, pour mon plus grand plaisir !!

Avant en 2015

Maintenant… en 2020 (cliquez)

Vivement la bonne saison alors… Je vous donne rendez-vous !!

Crocus… Comme l’année dernière !

Comme l’année dernière, les crocus fleurissent mi-février chez moi !! (cliquez pour agrandir !!)

Le Syrphe est déjà là !!

Ce serait un Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus) femelle… (Merci Florian Mongin – Facebook)

Syrphe à ceintures, pour en savoir plus : »C’est le plus courant de tous les syrphes, le plus facile à reconnaître (grâce à sa double ceinture) et un des plus doués dans tous les domaines. Jugez plutôt : il atteint une vitesse de 18 km/h ; est capable de parcourir 35 kilomètres au ras des vagues en avançant contre le vent ; avale à la seule force de ses petites ailes cent kilomètres en un jour…Entreprend, avec ses collègues, des migrations colossales à travers toute l’Europe, regroupant des millions d’aviateurs ; traverse la Manche ; franchit les cols des Pyrénées et des Alpes…On a même vu un syrphe à ceintures rôder sur l’Everest, à 3600 mètres »Source : revue « la hulotte » nr. 84 in « frissons d’ombelles »

http://www.baladesentomologiques.com/article-syrphes-au-vol-rapide-syrphidae-122382068.html