Pas évidente celle-là… Enfin pour moi !
Une araignée de la taille d’une Clubiona, me dis-je, mais je ne voyais pas quel genre…
Cubiona sp. me dit Koen Van Keer… Merci à lui !


Elle est ensuite rentrée chez elle !

Je vous ai déjà souvent parlé des petits pots en terre cuite que je dépose sur des ganivelles et qui sont autant de refuges pour arachnides et insectes divers !
Je les inspecte régulièrement, prudemment pour ne pas déranger les bestioles ! Souvent, certaines araignées, dès que je soulève le pot, se jettent dans le vide sans que j’ai eu l’occasion de les flasher… Souvent des Clubionidae, je crois !
Aujourd’hui, celle-ci a daigné rester quelques secondes pour me permettre de prendre ce cliché… Clubiona sp.
Cette petite Saltique, de quelques mm, est l’hôte typique de nos habitations… Pseudeuophrys lanigera… superbe ! (cliquez…)
« Pseudeuophrys lanigera femelle a une robe plutôt bi-colore avec une partie centrale blanche assez franche qui se sépare en deux branches épaisses vers l’arrière de l’abdomen. le céphalothorax s’orne aussi d’un large triangle de poils blancs, pointe dirigée vers l’arrière. »
Dixit Didier : http://www.dipode-vie.net/Arachnides/Salticidae/Pseudeuophrys/lanigera.html#Femelle
Et voici son mâle… le 21 avril 2022… (cliquez pour agrandir)
« Le céphalothorax s’orne aussi d’un large triangle de poils blancs, pointe dirigée vers l’arrière. »
Une en plein jour (?) et une de nuit !
Les Segestria bavarica sont nocturnes… Celle en plein jour a , sans doute, été dérangée et était en mouvement… la voici, vraisemblablement juvénile par rapport à l’autre (cliquez pour agrandir)
Voici celle de minuit… de teinte plus claire, plus grosse, pattes moins annelées, plus adulte !!
J’ai vu dernièrement un documentaire sur les fauvettes à tête noire, leur migrations passent parfois par la Belgique !
Tout content, j’ai repéré un mâle dans mon jardin… Photo pas top mais content quand même de l’avoir prise !!
Quelques jours plus tard, c’est un couple qui est venu se rafraîchir dans mes écuelles d’eau… J’ai dû me dépêcher pour fixer l’image… donc un peu floue !!
Elles reviennent tous les jours se baigner et boire… Ci dessous deux femelles !!
Un an presque jour pour jour (24.04.2022), j’ai repéré une femelle dans les plate-bande du jardin…
Dans un petit massif de fougères, Gendarmes (Pyrrhocoris apterus), araignées (Pardosa amentata) & fourmis cohabitent !! (cliquez pour agrandir)
Quelques gendarmes… (Pyrrhocoris apterus)
Quelques araignées-loup… Lycosidae… Pardosa amentata et des gendarmes pas loin…
J’aime bien cette appellation « Pardosa avec col » pour décrire Pardosa amentata (mais qui comprend aussi d’autres Pardosa !) : http://www.dipode-vie.net/arachnides/Lycosidae/Pardosa/(avec%20col).html
Dans le même massif, j’avais repéré une petite toile avec une retraite… Ce n’est qu’aujourd’hui que l’araignée a bien voulu montrer le bout de ses chélicères… Une Agelena juvénile, vraisemblablement labyrinthica, dans mon jardin !
Toujours délicat d’approcher son appareil des Agelena, elle vous repère facilement et rentre immédiatement dans leur retraite !! (cliquez pour agrandir)
Au début elle sort prudemment, puis, peut-être attirée par le flash, elle continue un peu… mais elle est toute petite !!
Joli jeune mâle (4mm de corps) Philodromus dispar !
Dans le livre de Michel Hubert « Les Araignées », un peu obsolète 1979, l’auteur distingue les Philodromus par le nombre de paires d’épines ventrales des tibias 1 !
Faut donc flasher SOUS les tibias 1… un bocal en verre (fermé car le Philodromus grimpe sur les surfaces les plus lisses, comme le verre, et n’arrête pas de courir… !
« Suffit » d’attendre qu’il s’arrête pour le flasher !
Cliquez pour grandir…
Jamais simple de parvenir à « capter » le regard des Philodromus !
Et voici les fameuses épines… 4 à 6 paires sous les tibias 1 pour Philodromus dispar !
Les autres espèces de Philodromus n’en n’ont que trois, voire deux paires !
Balade sur la plage de Nieupoort (Belgique), avec les enfants & petits-enfants, le nez rivé sur les coquillages puis… « Ah ! qu’est-ce que c’est ? » me demande Charlotte ? « Une araignée de mer ? »… Mon oeil s’éveille… « Une étoile de mer ? »… Que nenni, une bestiole que je ne connaissais pas, jamais vue ! Heureusement Aurelie nous explique, grâce à l’aquarium de Xavier, que c’est une Ophiure… J’ai dû lui faire répéter plusieurs fois… J’ai depuis fait mon enquête… vraisemblablement un Ophiothrix fragilis ( à vos souhait !), un détritivore bien utile ! J’ai interrogé des spécialistes et vous en dirai plus prochainement… En attendant, voici la bestiole… On en a trouvé une dizaine, entre les déchets et coquillages… « Et ça qu’est-ce que c’est ? » me demande Chiara… « C’est une galette de mazout, largué par un bateau lorsqu’il nettoie ses réservoirs, pour ne pas dire un « dégazage clandestin »… » – et les questions fusent : « Ah… C’est quoi le mazout, c’est quoi un réservoir… » tout un programme… Bref, à la fin des explications… « mais c’est dégueulasse !! »… je ne lui fais pas dire !!… et merci à Brigitte Courtois pour ces excellentes photos !! (cliquez pour agrandir)
En regardant bien, on y voit une étoile au centre… !!
Nos spécialistes belges sont réactifs :
» Bonjour Richard,
Apparemment, la dernière forte gelée a fait des ravages sur les animaux côtiers. J’ai trouvé cet article et traduit pour vous les informations les plus importantes. J’espère que cela répondra à vos questions.
https://www.naturetoday.com/intl/nl/nature-reports/message/?msg=14848
« En raison de la courte mais violente période de gel, qui semble maintenant être loin derrière nous, la température de l’eau de mer a chuté temporairement. De nombreux organismes présents sur nos côtes sont sensibles à cette basse température de l’eau et sont morts en masse. Après la période de gel et avec un vent du large favorable, les animaux semi-vivants morts, et souvent aussi gravement affaiblis, s’échouent en masse sur nos plages. C’est donc le bon moment pour les beachcombers à la recherche d’observations spéciales. Ils savent mieux que quiconque qu’après chaque période de gel sévère, les plages peuvent être remplies d’animaux marins qui n’ont pas survécu à l’hiver rigoureux. Ce sont principalement les restes de crabes et de mollusques, mais aussi les étoiles de mer qui s’échouent désormais en grand nombre sur les plages. En plus des espèces courantes, il y a aussi des espèces régulièrement plus rares parmi elles. »
Cordialement,Saskia » https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/19077131/Evaluation%20initiale.pdf Grand merci à Saskia Van Gaever !
On en apprend tous les jours… !!
Alors… Pour son identification, Saskia a consulté d’autres spécialistes :
« Apparemment, ce n’est pas une Ophiothrix mais une espèce d’Ophiura. Cela pourrait être une Ophiura ophiura, mais l’image n’est pas assez nette pour voir les papilles de l’animal.
Bien à vous,
Saskia »
Sur Wikipedia :
Les Ophiures (Ophiuroidea) sont une classe d’Échinodermes proche des étoiles de mer. Elles se nourrissent principalement de jeunes mollusques, d’annélides et de divers débris. Leurs cinq bras sont fins, le disque central est bien individualisé et elles ne possèdent pas d’anus (rejet par la bouche)…
Les ophiures sont une des cinq classes d’échinodermes, caractérisée par un corps central discoïdal aplati, duquel partent cinq bras (parfois 6, rarement plus1) très souples, complètement indépendants du corps et ne se touchant pas par leur base, ce qui les distingue des astéries (étoiles de mer)2, tout comme le fait qu’ils sont articulés3.