Metellina merianae variante celata…

Me revoici donc au tunnel (humide) de la Laye que je vous ai déjà présenté ici : https://araigneesdewaterloo.wordpress.com/category/metellina-merianae-var-celata/

Toujours aussi impressionnant… des Metellina partout, surtout au début, une petite dizaine tous les mètres… On ne sait plus où regarder !!

Je me suis donc contenté d’une cinquantaine de mètres pour photographier, à la lueur d’une torche électrique, les « classiques » Merianae et sa variante celata (5% des cas, paraît-il !) – cliquez pour agrandir

Voici maintenant sa variante celata… superbe !!

Proximité aidant, ces deux femelles délimitent leur territoire !!

Pour les cocons, ils semblent rassemblés au milieu du tunnel… (blanc sur blanc, pas facile !)

Me revoici au bout du bout… La Hague !

Carte postale (Cap de la Hague – Cotentin – Normandie ! (cliquez pour agrandir !)

Le phare de Goury !

Alors… L’araignée de bienvenue… Un mâle Zygielle-des-fenêtres – Zygiella x-notata (qui manque un peu de netteté !)

Au milieu du séjour, c’est un autre mâle Zygiella X-notata qui est descendu devant moi lorsque j’ai ouvert la porte d’entrée… Comique !! Bon pour quelques clichés alors…

Le voici libéré, dans son biotope !!

L’histoire de la deuxième araignée est plus triste !

Un grand cri dans la salle de bain et mon épouse, très arachnophobe au début mais qui fait des progrès depuis des années, en fermant un rideau s’est retrouvée avec une araignée sur elle… un geste de défense et l’araignée était dans un pauvre état… Mon épouse s’est vite remise de cette peur ! J’ai essayé le bouche à bouche avec l’araignée mais rien n’y fit ☹️… Alors, c’était un « vieux » mâle (ça c’est pour atténuer la douleur…) d’une espèce qu’on appelle Araignée-souris à cause de son abdomen gris-souris et sa tête qui se termine en museau de souris… Scotophaeus sp. qui aime se balader à l’intérieur et qui est plutôt nocturne… A chaque chose malheur est bon, mes photos nous montre l’hémorragie du « sang » de l’araignée, qu’on appelle hémolymphe et qui est translucide… on en apprend tous les jours hein !

Pour l’espèce, c’est pas du gâteau ! Dans sa liste des araignées du massif armoricains, Cyril Courtial précise : Scotophaeus blacwalli – quadripunctatus – refusus et scutulatus… On a le choix ! Il cite aussi le genre Herpyllus = Scotophaeus !

Le pôvre…

Le lendemain…

Méthodes et techniques photos…

Un abonné aux newletters (stefdebarcelo (que je remercie pour ses compliments) me demande :

« Est-ce que vous pourriez nous expliquer vos méthodes et techniques pour photographier avec cette qualité (sans tuer en plus) « 

Avec plaisir… J’ai toujours aimé travailler « léger »… J’ai donc opté pour un « simple » bridge à écran orientable, une nécessité pour moi, car bien utile dans beaucoup de situations… J’ai jeté mon dévolu pour les Panasonic Lumix, j’ai commencé par le FZ200 que j’ai trouvé formidable… malheureusement son flash interne à lâché (je prends toutes mes photos avec le flash intégré) et suis passé au FZ300… un peu moins bien à mon goût ! J’ai ensuite fait réparer le 200 et me sers des deux actuellement !

« Mais l’objectif fait de l’ombre au flash quand on est à 5cm de la bestiole, me direz-vous »… Oui !

Là intervient la lentille Raynox DRC250, qui se clipse sur l’objectif, qui permet, en zoomant, de reculer à 20cm du sujet et à redonner toute sa puissance au flash ! Cette lentille permet aussi surtout le fort grossissement que vous semblez apprécier! Certains préfèrent la DRC150 un peu facile d’usage mais avec un plus faible grossissement ! Pour éviter les « fromages blanc », comme on dit, quand on est trop près du sujet, j’ai aussi façonné un « cache maison », visible ici : https://araigneesdewaterloo.wordpress.com/2011/03/30/matos-photo-lentille-raynox/

Ces « Trucs et astuces » se trouve dans la rubrique CATEGORIES et vous explique le « coup du miroir », par exemple, lorsqu’on veut photographier une araignée à l’envers sous sa toile, sans trop la déranger !

Travailler « léger » c’est aussi utiliser un pied (souvent bien utile avec la lentille Raynox DRC250) et j’ai opté pour un monopod qui est un peu tout terrain (pente etc…).

Au niveau technique, réglages…, je n’y connais pas grand chose… J’ai fait un réglage un fois pour toute sur A et ne modifie que de temps à autre la puissance du flash suivant les situations. J’essaye de prendre mes clichés in situ mais il m’arrive aussi de prélever des bestioles pour mieux les photographier car certaines ne s’arrêtent jamais de bouger, et, dans ce cas, je me fais toujours un point d’honneur de les redéposer au même endroit… éthique oblige !

Voilà, en gros, « ma » technique… mais je reste à votre disposition pour d’autres éclaircissements éventuels !!

L’épervier et la mésange… snif !

Un peu comme vous, je fais ce que je peux pour protéger les mésanges (noires & bleues) qui nichent dans mon petit jardin… mangeoires et écuelles d’eau à deux ou trois mètres de haut pour éviter les chats et je profite de leurs ballets… Aujourd’hui, je les regardais batifoler quand un rapace s’est jeté dans le fond de mon jardin puis est revenu sur un portique pour déguster sa proie… J’ai pas vu grand chose mais à travers la végétation j’ai quand même pu apercevoir sa livrée rayée… (voir ci-dessous) J’hésite entre l’Epervier et l’Autour… mais je ne pensais pas voir ce genre de rapace dans ce genre de petit jardin très arboré ! Les plumes de la proie était bien une Mésange… J’ai interrogé AVES et voici leur réponse :
 » Bonjour,
il s’agit bien d’un épervier d’Europe. Ce petit rapace est en fait assez commun en Wallonie. Sa présence est liée à la présence de ses proies, à savoir les petits passereaux et même les pigeons pour les femelles. Il fréquente souvent les jardins où les oiseaux profitent des mangeoires. Les groupes d’oiseaux offrent un nourriture plus facile à attraper pour l’épervier. Les oiseaux ont toujours vécu avec ce prédateur et aucune espèce n’a disparu à cause de lui.
Généralement ce sont les oiseaux les plus faibles (malades, mal-nourris…) qui sont pris car ils sont moins rapide à la fuite. Le cycle, parfois cruel de la nature…
Bien à vous,

Antoine Derouaux
Département Études Aves-Natagora

Mon petit jardin pourtant bien arboré avec de multiples protections pour les petits passereaux mais…

Mais… (cliquez pour agrandir…)

Ca fait des dizaines d’années que je scrute mon jardin et c’est bien la première fois que je vois un rapace !!

J’avais difficilement pris d’autres clichés, pas très nets, mais la livrée de mon rapace ressemble beaucoup à celui vu sur le site : https://boulesdeplumes.forumactif.com/t5806-serait-ce-un-epervier-d-europe-juvenile?highlight=%C3%A9pervier

Voici mon cliché…

Voici l’oiseau du site…

Les mêmes plumes blanches… hasard ?

De plus, Internaute de mon quartier m’avise qu’un couple d’éperviers nichent nichent dans les environs…

C’est le temps des cocons

Au même endroit que le Philodromus buxi ci-dessous, dans le parc Bellavita à Waterloo, sur la terrasse d’un bâtiment, une femelle Phylloneta du groupe sisyphia/impressum (ex Theridion sisyphium…) et son cocon typique… en « parchemin » !

Mais je viens de visionner des Parasteatoda trepidariorum et je doute… c’est plutôt cette dernière !!

Et juste au-dessus, à une dizaine de cm ce cette Parasteatoda, un femelle Zygiella-x-notata, une Epeire des fenêtres…, avec aussi son cocon !

Philodromus buxi et son cocon

Presqu’au même endroit que le post ci-dessous sur la harpe celtique, une feuille enroulée a attiré mon attention !!

Je l’ai ouverte délicatement… et ai aperçu un cocon, j’ai remarqué, lors du visionnage, qu’une petite araignée était dessus…

Sur le haut de la feuille, la femelle montait la garde… délicatement prélevée pour identification, c’est une femelle Philodromus buxi… que j’ai déjà trouvé en différents endroits de ma commune (chenois) (voir catégories) et qui sont semblables aux Philodromus aureolus et cespitum… On classe souvent ces « buxi » en Philodromus sp. mais l’expérience d’en voir permet de les différencier de certains autres !

Merci à Koen Van Keer (ARABEL) pour l’identification…

Harpe celtique et araignée…

Je viens d’assister à un concert en plein air à Waterloo, de deux virtuoses de musique celtique…

https://www.facebook.com/jenlisisters

Voici ce que je leur ai envoyé :

« Bonsoir les filles… Très agréable moment celtique (et autres) votre concert à Waterloo… Magnifique de virtuosité !! Merci !! (on a eu de la chance car le ciel à tout lâché quelques dizaines de minutes plus tard… Ouf !) Juste pour le hasard ou la synchronicité… j’aime ce passage d’un livre de Lucien Berland qui parle des araignées mélomanes et particulièrement le passage de la harpe… il se fait que je m’intéresse aux arachnides… j’étais assis sous le tilleul, près des champignons… à un moment, lors de votre concert, une petite araignée (2,5mm) est descendue de l’arbre et a atterri sur mes jambes..; belle synchronicité ! Comme j’ai toujours un petit récipient sur moi, je l’ai prélevée pour un shoot photos… Pour info, c’est une petite Linyphiidé / Linyphiidae ! Pour plus de curiosité, je déposerai ses photos dans mon blog ! Bonne continuation !! « 

Voici la mélomane…

Toute petite, 2,5mm de corps !!

Cliquez dessus pour l’agrandir (un peu…)

Pour les puristes, comme cette femelle n’a qu’une épine sur le métatarse 1, elle est à chercher, pour son identification, dans le groupe Lepthyphantes obscurus, tenuis, zimmermanni,cristatus,mengei, flavipes, tenebricola et expunctus… Rien n’est simple en arachnologie !! Je vous donnerai l’avis du spécialiste Koen Van Keer quand je le recevrai !!

Il va sans dire, déontologie et éthique oblige, que j’ai redéposé l’araignée sur son tilleul !! 🙂

Voici la réponse de KvK :

« 

Bonjour Richard,

Peut-être que la vue sur l’épigyne permet d’aller plus loin, mais comme tu le sais, je ne m’en occupe pas vraiment de la détermination sur base de l’épigyne, donc je reste sur Lepthyphantes s.l.

Bien à toi,

Koen

Ok merci Koen…

Voici l’araignée redéposée sur son arbre…